La connaissance du salut par le pardon des péchés

Dans l’évangile que nous transmet Luc, suite à la naissance de son fils Jean, Zacharie retrouve la parole, il est rempli du Saint-Esprit et prophétise en ces termes :

9073525179_1a9b46be8c_o« Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, parce qu’il a visité et racheté son peuple. Il nous a donné un puissant Sauveur dans la famille de son serviteur David. C’est ce qu’il avait annoncé par la bouche de ses saints prophètes des temps anciens: un Sauveur qui nous délivre de nos ennemis et de la domination de tous ceux qui nous détestent! Ainsi, il manifeste sa bonté envers nos ancêtres et se souvient de sa sainte alliance, conformément au serment qu’il avait fait à Abraham, notre ancêtre: il avait juré qu’après nous avoir délivrés de nos ennemis il nous accorderait de le servir sans crainte, en marchant devant lui dans la sainteté et dans la justice tous les jours de notre vie. Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut, car tu marcheras sous le regard du Seigneur pour préparer ses chemins et pour donner à son peuple la connaissance du salut par le pardon de ses péchés, à cause de la profonde bonté de notre Dieu. Grâce à elle, le soleil levant nous a visités d’en haut pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort, pour diriger nos pas sur le chemin de la paix » (Luc 1:68-79 SG21).

Zacharie est en train de parler de Jésus lorsqu’il dit que Dieu a visité et racheté son peuple. Le sens original des termes parle ici de rendre visite, dans le sens de prendre soin et aussi de la rédemption, c’est-à-dire de la délivrance. Dieu est venu lui-même, en Jésus-Christ, parmi les hommes (cf. Jean 1:1, 14) pour apporter cette délivrance. La salut dont Zacharie parle ici, consiste à être délivré de ceux qui sont hostiles à Dieu, qui poursuivent et détestent ceux qui marchent avec Dieu. Celui qui caractérise le mieux ces critères d’hostilité reste Satan, qui est la source du mal, celui qui inspire le mal chez l’homme. Satan est le père du mensonge, le meurtrier dès le commencement (cf. Jean 8:44). Aussi, la lutte à mener n’est pas contre les hommes eux-mêmes (cf. Ephésiens 6:12). C’est cette délivrance apportée par Jésus-Christ qui est la manifestation de la bonté de Dieu et de sa fidélité à l’alliance qu’il a faite avec Abraham. La délivrance que donne Jésus-Christ est ce qui permet de servir Dieu sans crainte, car Dieu est amour (cf. 1 Jean 4:8) et l’amour bannit toute crainte (cf. 1 Jean 4:18). Lorsqu’on connait intimement l’amour de Dieu, il n’y a plus de crainte, parce qu’on sait que Dieu est avec nous et pas contre nous (cf. Romains 8:31). Cette délivrance dont parle Zacharie est ce qui permet de marcher dans la sainteté tous les jours de notre vie, c’est-à-dire mener une vie sainte dont l’esclavage du péché est absent. Cette délivrance est aussi ce qui permet de marcher dans la justice de Dieu tous les jours de notre vie. Cela consiste à être au plein bénéfice de la bonté de Dieu et de la manifester aux autres, tel que Christ l’a fait lui-même. Sa justice est ainsi manifestée parce que l’esclavage du péché, et le mal qu’il produit, est une injustice qui est entrée dans le monde par la faute d’un seul homme (cf. Romains 5:16-17). Dieu vient rétablir la justice dans la vie de celui qui se confie en lui par Jésus-Christ. Aussi, il n’est plus victime de cette injustice du péché, et le mal contre lui ne produit plus le mal en lui, il est habilité à l’amour.

Et alors que Zacharie prophétise ensuite sur son propre fils, il nous laisse savoir ceci:

La connaissance du salut vient par le pardon des péchés.

Connaissance du salut 1Zacharie nous dit que le pardon des péchés découle de la profonde bonté de Dieu. Dieu est amour et l’amour pardonne tout (cf. 1 Corinthiens 13:7). Dieu est venu en Jésus-Christ pour faire connaître le fait qu’il pardonne les péchés. D’autant plus que le péché agissant dans la nature de l’homme est une injustice entrée dans le monde à cause de la faute d’un seul qui a fait entrer le mensonge dans le monde et déformer l’image de Dieu dans la pensée de l’homme. La manière de penser des hommes a été corrompue par l’ignorance de la vérité au sujet de Dieu en suivant la pensée du père du mensonge. L’homme est déclaré juste par sa confiance en Dieu, uniquement par sa foi en Lui. Mais l’homme est rendu juste, transformé pour mener une vie juste et sainte, par la foi en la vérité qui est en Christ. Christ et le Père ne font qu’un (cf. Jean 10:30). Il s’agit donc aujourd’hui de la foi en Christ, car c’est Lui la vérité au sujet du Père. En vérité, il ne s’agit pas uniquement d’une déclaration de la part de Dieu, mais il s’agit aussi d’une libération du péché par la vérité que Christ a révélée. Cela se produit lorsqu’on s’en saisit, par le moyen de la foi en ce que Jésus a dit et démontré.

Connaître le salut ne signifie pas seulement en avoir une vague connaissance dans le sens général, mais une bonne compréhension, et c’est Jésus qui apporte cette compréhension. Mais connaître le salut n’est pas juste une théorie, car la délivrance est réelle et véritable, elle est concrète et pratique dans le présent. Le terme original pour salut ici est « soteria » (en grec σωτηρίαν) et il nous parle de délivrance, de conservation, de sûreté et de sécurité. En réalité, il inclut la somme des bienfaits et bénédictions promises par Dieu. Car en Jésus-Christ, Dieu a dit « oui » à tout ce qu’il avait promis (cf. 2 Corinthiens 1:20). C’est par le moyen de la foi que l’on est déclaré juste (cf. Romains 3:21-24). Celui qui est déclaré juste à cause de sa foi en Jésus-Christ est au bénéfice de tout ce que Dieu a promis pour le juste, et la liste de ses promesses est longue. Le salut, cette délivrance et accès à toutes les promesses de Dieu, est obtenu par le moyen de la foi, c’est un don de Dieu par sa grâce, cette faveur imméritée donnée par amour (cf. Ephésiens 2:8).

Sans croire que les péchés sont pardonnés une fois pour toute, il n’est pas possible de connaître et comprendre pleinement le salut qui touche profondément la vie présente. Sans cette connaissance, cela signifie alors rester étranger à la vie que Dieu donne véritablement.

Il est ainsi possible de connaître des choses sur Dieu et d’entretenir une relation avec lui, tout en ne goûtant pas pleinement au salut, à la délivrance.

Zacharie souligne que la bonté de Dieu est ce qui l’a poussé à venir vers nous pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort. En Christ réside la vie, c’est lui qui est la lumière (cf. Jean 1:4-5). Les ténèbres n’ont aucun pouvoir face à la lumière. Aussi, lorsque la lumière brille, les ténèbres ne sont pas. L’éclairage que Jésus a apporté est pour être dirigé sur le chemin de la paix. La paix est apportée par le pardon des péchés qui est une fois pour toute (cf. Romains 5:1-2). C’est sur ce chemin de la paix que le croyant est invité à marcher, c’est-à-dire vivre en pleine confiance en Dieu à cause de la vérité de la Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu. Jésus est celui par qui est venu le pardon des péchés d’une manière claire, c’est aussi pourquoi Jésus a dit: « Le chemin, c’est moi, parce que je suis la vérité et la vie » (cf. Jean 14:6). Le terme original pour la paix est « eirene » (en grec εἰρήνης) et il contient la notion de tranquillité, de paix entre les individus*, d’harmonie et de concorde. Il nous parle aussi de sûreté et de sécurité, mais il inclut également la prospérité  qui consiste à cet état favorable tant au niveau de la santé que de la réussite dans ce qui est entrepris. Ce terme « eirene » inclut aussi la félicité, ce grand bonheur et contentement intérieur rempli de joie. Il s’agit aussi de la paix avec Dieu qui amène à ne rien craindre de sa part, ce qui pousse à s’attendre à sa bonté qui est manifestée dans le salut qui vient par la connaissance du pardon des péchés.

* Note sur la paix entre les individus: cette paix n’a pas lieu sans le moyen de la foi. Celui qui vit dans la foi sera habité lui-même par la paix dans ses relations, même avec ceux qui n’ont pas eux-mêmes la foi. Car sa paix ne dépend pas des autres, elle vient de Dieu et fait partie du salut, de ce que Jésus a apporté. Ainsi personne ne peut la lui prendre, sauf s’il se laisse influencer dans sa manière de penser et dans ce qu’il croit en lien avec le pardon des péchés et l’amour de Dieu. Jésus a précisé: « Je pars, mais je vous laisse la paix, c’est ma paix que je vous donne » (Jean 14:27 BDS). Pour celui qui vit par le moyen de la foi, en paix avec Dieu parce que déclaré juste par sa foi, la paix l’habitera face aux autres. Car la paix vient du fait d’être établi dans la grâce de Dieu, dans l’assurance de son amour. Ceci est le garant de sa bienveillance et de sa justice, Dieu prenant soin lui-même de ceux qui lui appartiennent.

La grâce et la paix: Le royaume et la justice de Dieu

Dans toutes les lettres de Paul, il mentionne la grâce et la paix dans la partie d’introduction:

  • « Je vous écris, à vous tous qui êtes à Rome les bien-aimés de Dieu, appelés à appartenir à Dieu. La grâce et la paix vous soient données par Dieu notre Père et par le Seigneur Jésus-Christ » (Romains 1:7 BDS).
  • « Que la grâce et la paix vous soient accordées par Dieu notre Père et par le Seigneur Jésus-Christ » (1 Corinthiens 1:3 BDS).
  • « Que la grâce et la paix vous soient données par Dieu notre Père et par Jésus-Christ le Seigneur » (2 Corinthiens 1:2 BDS).
  • « Que la grâce et la paix vous soient données par Dieu notre Père et par le Seigneur Jésus-Christ » (Galates 1:3 BDS).
  • « Que Dieu notre Père et le Seigneur Jésus-Christ vous accordent la grâce et la paix » (Ephésiens 1:2 BDS).
  • « Que Dieu notre Père et le Seigneur Jésus-Christ vous donnent la grâce et la paix » (Philippiens 1:2 BDS).
  • « ceux qui, à Colosses, appartiennent à Dieu par leur union avec le Christ et qui sont nos fidèles frères en lui. Que Dieu notre Père vous accorde la grâce et la paix » (Colossiens 1:2 BDS).
  • « Paul, Silvain et Timothée saluent l’Église des Thessaloniciens dans la communion avec Dieu le Père et avec le Seigneur Jésus-Christ. Que la grâce et la paix vous soient accordées » (1 Thessaloniciens 1:1 BDS).
  • « Que la grâce et la paix vous soient accordées par Dieu notre Père et par le Seigneur Jésus-Christ » (2 Thessaloniciens 1:2 BDS).
  • « salue Timothée, son véritable enfant dans la foi. Que Dieu le Père et Jésus-Christ notre Seigneur t’accordent grâce, bonté et paix » (1 Timothée 1:2 BDS).
  • « salue Timothée, son cher enfant: Que Dieu le Père et Jésus-Christ, notre Seigneur, t’accordent grâce, bonté et paix » (2 Timothée 1:2 BDS).
  • « Je te salue, Tite, mon véritable enfant en notre foi commune: Que Dieu le Père et Jésus-Christ notre Sauveur t’accordent la grâce et la paix » (Tite 1:4 BDS).
  • « Que Dieu notre Père et le Seigneur Jésus-Christ vous accordent la grâce et la paix » (Philémon 1:3 BDS).

Mais on voit aussi Pierre faire de même dans les deux lettres de lui:

  • «  Dieu, le Père, vous a choisis d’avance, conformément à son plan, et vous lui avez été consacrés par l’Esprit, pour obéir à Jésus-Christ et être purifiés par l’aspersion de son sang. Que la grâce et la paix vous soient abondamment accordées » (1 Pierre 1:2 BDS).
  • « Que la grâce et la paix vous soient données en abondance par la connaissance de Dieu et de Jésus, notre Seigneur » (2 Pierre 1:2 BDS).

Et aussi, Jean dans la lettre qu’il adresse à l’Eglise (la Dame):

  • « La grâce, la bonté et la paix qui nous viennent de Dieu, le Père, et de Jésus-Christ, le Fils du Père, seront avec nous pour que nous en vivions dans la vérité et dans l’amour » (2 Jean 1:3 BDS).

5848028913_36ca7fa2ccPour quelle raison Paul introduit-il toutes ses lettres avec ce désir que la grâce et la paix soient données/accordées à ses destinataires? Pourquoi place-t-il systématiquement la grâce et la paix côte-à-côte? Pourquoi Pierre et Jean semblent-ils faire de même? Qu’est-ce que peuvent contenir la grâce et la paix de si important et qu’est-ce qu’il faut comprendre par la grâce et par la paix?

Il peut être bon de rappeler que, en résumé, la grâce de Dieu c’est la vérité et que la vérité c’est la grâce de Dieu, c’est-à-dire sa faveur imméritée et « imméritable » (voir aussi La grâce c’est la vérité & la vérité c’est la grâce). C’est précisément ce en quoi consiste l’Evangile: la Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu (cf. Actes 20:24). Ensuite, la paix dont il est question ici n’est pas la paix sur terre, Jésus ayant clairement dit à ses disciples: « Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur terre: ma mission n’est pas d’apporter la paix, mais l’épée » (Matthieu 10:34 BDS). Ceci dit, Jésus a bel et bien parlé d’une paix qu’il nous laisse: « Je pars, mais je vous laisse la paix, c’est ma paix que je vous donne. Je ne vous la donne pas comme le monde la donne. C’est pourquoi, ne soyez pas troublés et n’ayez aucune crainte en votre cœur” (Jean 14:27 BDS). Jean rapporte encore ces paroles de Jésus: « Il fallait que je vous dise aussi cela pour que vous trouviez la paix en moi. Dans le monde, vous aurez à souffrir bien des afflictions. Mais courage! Moi, j’ai vaincu le monde » (Jean 16:33 BDS). La paix que Jésus nous a laissé est notamment la paix avec Dieu, et c’est cette paix qui permet d’être sans crainte, avec un cœur qui n’est pas troublé, face au monde et aux afflictions qui lui sont propres (voir aussi L’opposé du malheur: la paix parfaite de Dieu).

Dans sa lettre aux Romains, Paul dit: « Puisque nous avons été déclarés justes (diakaioo) en raison de notre foi, nous sommes en paix avec Dieu grâce à notre Seigneur Jésus-Christ. Par lui, nous avons eu accès, au moyen de la foi, à ce don gratuit de Dieu dans lequel nous nous trouvons désormais établis; et notre fierté se fonde sur l’espérance d’avoir part à la gloire de Dieu » (Romains 5:1-2 BDS). Le terme original traduit par « déclarés justes » est dikaioo qui ne signifie pas uniquement déclarer que quelqu’un est juste, mais il signifie aussi rendre ce quelqu’un juste, comme il doit être. Le terme inclue la transformation, la droiture. Jésus nous a apporté la paix avec Dieu par ce qu’il a enseigné et démontré au sujet de l’amour du Père. Il a démontré jusqu’à la mort qu’il a soufferte par ses ennemis, que Dieu ne condamne pas, même pas ses ennemis, ce n’est pas Dieu le meurtrier (cf. Jean 8:44). Comme le Père a toujours aimé Jésus, Jésus a aimé (cf. Jean 15:9). Jésus a démontré que c’est par le moyen de la foi que l’on accède au Père et aux réalités de la droiture. La justification/droiture à laquelle on accède uniquement par le moyen de la foi nous donne la paix. C’est un don gratuit de Dieu qui est pour nous, et le moyen de l’obtenir c’est uniquement celui de la foi. Cette paix ne peut pas être vécue (reçue) par le croyant sans passer par le moyen de la foi en Christ, c’est-à-dire croire ce qu’il a enseigné et démontré au sujet du Père: Dieu est amour. Et Jean nous dit: « Dans l’amour, il n’y a pas de place pour la crainte, car l’amour véritable chasse toute crainte. En effet, la crainte suppose la perspective d’un châtiment. L’amour de celui qui vit dans la crainte n’est pas encore parvenu à sa pleine maturité » (1 Jean 4:18 BDS). Ainsi, la vérité au sujet de l’amour du Père que Christ a démontrée est ce qui nous donne la paix avec Dieu, en rétablissant le fait que ce n’est pas Dieu qui châtie. Il a supprimé la crainte envers Dieu, la crainte qui pousse les hommes à se maintenir à distance, dans les ténèbres à cause de leurs fautes.

Dans ce même chapitre, Paul dit encore: « Car si, par la faute commise par un seul homme, la mort a régné à cause de ce seul homme, à bien plus forte raison ceux qui reçoivent les trésors surabondants de la grâce et le don de la justification régneront-ils dans la vie par Jésus-Christ, lui seul » (Romains 5:17 BDS). Selon ce que Paul dit de sa propre expérience, nous avons donc besoin de recevoir uniquement deux choses pour régner dans la vie par Jésus-Christ, lui seul:

  • les trésors surabondants de la grâce.
  • le don de la justification.

Royaume et justiceLorsqu’on règne dans la vie par Jésus-Christ, le diable ne règne pas dans notre vie. Christ est l’exemple parfait de ce que signifie régner dans la vie. Et Paul, alors même qu’il écrit ses lettres, est devenu un exemple d’un homme qui règne dans la vie par le moyen de la foi, quelqu’un qui est plus que vainqueur dans toutes les circonstances de la vie, et même face à la persécution dont il est la cible à cause de sa foi en Christ. Rien ne semble l’atteindre dans son être intérieur, et non seulement son cœur ne se trouble pas, mais il détruit les œuvres du diable autour de lui. Et même physiquement, Paul semble quasiment inatteignable, se relevant dans la foulée d’une lapidation où il fut laissé pour mort (cf. Actes 14:7-20). Paul sait de quoi il parle, à cause de Christ qui vit pleinement en lui par le moyen de la foi (cf. Galates 2:20). Paul a conscience de ce qu’est la part de Christ en lui parce qu’il connait celui qu’il était sans Christ, quand il était encore livré à lui-même face à la Loi et cherchant à plaire à Dieu sans le moyen de la foi (cf. Romains 7). Ainsi, parce qu’il connait la vérité qui rend libre: le don de la justification/droiture, maintenant il peut dire: « Que dire de plus? Si Dieu est pour nous, qui se lèvera contre nous?Qui accusera encore les élus de Dieu? Dieu lui-même les déclare justes. Qui les condamnera? Le Christ est mort, bien plus: il est ressuscité! Il est à la droite de Dieu et il intercède pour nous. Qu’est-ce qui pourra nous arracher à l’amour du Christ? La détresse ou l’angoisse, la persécution, la faim, la misère, le danger ou l’épée? Car il nous arrive ce que dit l’Écriture: A cause de toi, Seigneur, nous sommes exposés à la mort à longueur de jour. On nous considère comme des moutons destinés à l’abattoir. Mais dans tout cela nous sommes bien plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés » (Romains 8:31-37 BDS).

C’est intéressant de voir ce que Jésus a dit en réponse aux besoins qui deviennent des soucis de ce monde si la confiance en Dieu n’est pas établie: « Recherchez d’abord le royaume et la justice de Dieu, et tout cela vous sera donné en plus » (Matthieu 6:33 SG21).

Ces différents passages amènent aux parallèles suivants:

  • La grâce et la paix.
  • Les trésors surabondants de la grâce et le don de la justification.
  • Le royaume et la justice de Dieu.

Ces passages parlent en réalité de choses qui sont liées, et il est intéressant de relever les points suivants:

  • Le Père et le Fils sont un (cf. Jean 10:30), dans une parfaite unité d’Esprit, et agissent ensemble. C’est le Père qui est celui qui donne la grâce, il en est la source, mais elle est donnée à travers le Fils qui est l’héritier de ce qui vient du Père. Le Fils est celui par qui la grâce du Père est révélée aux hommes. Le Père et le Fils sont un, parfaitement unis dans l’Esprit. C’est pour cela, qu’en ce qui concerne la grâce, Dieu le Père et le Seigneur Jésus-Christ ne peuvent pas être dissociés. La grâce révélée et démontrée par le Fils est celle qui vient du Père. Par ailleurs, c’est parce que la grâce est pleinement révélée par le Fils, que la création tout entière attend avec un ardent désir que les hommes aient cette révélation des fils de Dieu (cf. Romains 8:19), afin que la grâce soit déversée sur terre comme au ciel, de la même manière que Jésus-Christ l’a démontrée. « Car ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu » (Romains 8:14 BDS).
  • Le Père donne la paix à travers le Fils. La paix nous est donnée par le Fils qui transmet la justification/droiture en nous amenant à vivre dans la lumière qu’il a apportée au sujet du Père, jusqu’à donner sa vie sans chercher à la sauver. En vivant dans la lumière, nous sommes en communion et sommes ainsi purifié du péché (cf. 1 Jean 1:7). Dieu nous délivre du péché par la vérité qui est en son Fils, pour nous faire paraître saint, irréprochable et sans faute devant Lui, le Père (cf. Colossiens 1:22). Mais le Père et le Fils sont parfaitement unis. C’est pour cela, qu’en ce qui concerne la paix, Dieu le Père et le Seigneur Jésus-Christ ne peuvent pas être dissociés. La paix que le Fils donne est celle qui vient du Père. La paix est d’ailleurs une caractéristique du fruit de l’Esprit (Galates 5:22), Dieu est Esprit (Jean 4:24).
  • Le royaume de Dieu est manifesté sur terre par les trésors surabondants de la grâce. Ces trésors sont un acompte sur l’héritage du royaume de Dieu. Cet acompte est donné par le Père à travers le Fils (cf. Jean 16:7), et c’est l’Esprit de Dieu, cette puissance de Dieu (cf. Actes 1:8), qui constitue cet acompte (cf. Ephésiens 1:14). Cet Esprit est donné comme l’attestation du pardon des péchés, comme témoin de l’appartenance à Dieu en tant que fils (et filles) adoptifs (cf. Romains 8:15), et il est la puissance même qui vient de Dieu (cf. Actes 1:8), la même puissance que Jésus a reçu (cf. Matthieu 3:16-17) et par laquelle il a agi conformément au Père. Ainsi, les trésors surabondants de la grâce viennent par l’Esprit pour démontrer la gloire de Dieu à laquelle il nous rend participant (cf. 2 Pierre 1:3-11). Le Fils a révélé à quoi ressemblent les trésors surabondants de la grâce de Dieu à laquelle on accède par le moyen de la foi.
  • La justice/droiture de Dieu est manifestée par le don de la justification/droiture, qui corrige l’injustice de l’héritage du péché en Adam et que la loi de Moïse a mise en évidence. Le don de la justification/droiture n’est pas une étiquette par laquelle nous sommes déclarés justes, mais elle est le don qui, par l’Esprit au moyen de la foi, nous libère de l’esclavage du péché pour nous permettre de mener une vie juste et sainte conforme à celle menée par le Fils. Cette vie-là n’est produite que par la vérité révélée en Jésus-Christ, et nécessite le moyen de la foi en lui.

Royaume et justice 2Ainsi, rechercher le royaume de Dieu c’est rechercher ses trésors surabondants de la grâce et les recevoir par le moyen de la foi, pour manifester le règne de Dieu sur terre comme au ciel (cf. Matthieu 6:10), et annoncer ce règne en même temps qu’on le démontre par la puissance du Saint-Esprit (cf. Luc 9:1-6, Luc 10:1-9, Actes 1:8), en vivant cette réalité annoncée par Jésus: « Vraiment, je vous l’assure: celui qui croit en moi accomplira lui-même les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes parce que je vais auprès du Père » (Jean 14:12 BDS). Dans l’évangile de Marc, nous retrouvons Jésus qui, avant de s’en retourner auprès du Père, reparle de ces mêmes œuvres : « Et il leur dit: Allez dans le monde entier, annoncez la Bonne Nouvelle à tous les hommes. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. Voici les signes miraculeux qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom, ils chasseront des démons, ils parleront des langues nouvelles, ils saisiront des serpents venimeux, ou s’il leur arrive de boire un poison mortel, cela ne leur causera aucun mal. Ils imposeront les mains à des malades et ceux-ci seront guéris.

Après leur avoir ainsi parlé, le Seigneur Jésus fut enlevé au ciel et s’assit à la droite de Dieu. Quant à eux, ils s’en allèrent proclamer la Parole en tout lieu. Le Seigneur travaillait avec eux et confirmait leur prédication par les signes miraculeux qui l’accompagnaient » (Marc 16:15-20 BDS).

Rechercher la justice/droiture de Dieu c’est rechercher le don de la justification/droiture, par lequel la paix parfaite nous est donnée, et recevoir ce don par le moyen de la foi pour mener une vie juste et sainte, remplie d’amour, qui témoigne de Jésus-Christ, portant en nous-mêmes le fruit de son Esprit: l’amour, la joie, la paix, la patience, l’amabilité, la bonté, la foi, la douceur, la maîtrise de soi (cf. Galates 5:22-23) pour le bénéfice de ceux qui nous entourent où que nous soyons. La justice/droiture de Dieu est rétablie en détruisant les œuvres du diable par la puissance du Saint-Esprit, venant à bout du mal par le bien, manifestant l’amour de Dieu, par les mêmes œuvres que Jésus a accomplies envers tous les captifs du pouvoir de l’adversaire qui est le dominateur de ce monde.

Royaume et justice 3Les clés du royaume de Dieu et de sa justice/droiture sont toutes résumées ci-dessus. Parce que tous les trésors surabondants de la grâce et le don de la justification/droiture sont tous reçus de la même manière: par le moyen de la foi ! C’est-à-dire croire dans son cœur ce que Jésus a dit et démontré, croire tout ce que Dieu a accompli en Christ, croire aux promesses de Dieu conformes à Jésus-Christ, et auxquelles Dieu dit « oui » en Jésus-Christ (cf. 2 Corinthiens 1:20), et agir en conséquence de ces promesses, et en conséquence de l’accomplissement de tout ce que les écritures annonçaient au sujet de Jésus-Christ (cf. Jean 19:30). Il est important de relever que, parfois, « agir » par la foi signifie attendre sans rien entreprendre, ou aussi simplement confesser/proclamer de sa bouche: « Chacun goûtera à satiété les fruits de ses paroles et se rassasiera de ce que ses lèvres ont produit. La mort et la vie sont au pouvoir de la langue: vous aurez à vous rassasier des fruits que votre langue aura produits » (Proverbe 18:20-21 BDS).

Il est bon de relire encore dans l’introduction de la deuxième lettre de Jean: « La grâce, la bonté et la paix qui nous viennent de Dieu, le Père, et de Jésus-Christ, le Fils du Père, seront avec nous pour que nous en vivions dans la vérité et dans l’amour » (2 Jean 1:3 BDS). Le terme traduit dans la version du Semeur par « bonté » signifie miséricorde, cette disposition à pardonner à un coupable, cette disposition à venir en aide à celui qui est dans le besoin sans tenir compte de ses fautes. Jean nous laisse comprendre que la grâce, la miséricorde et la paix est ce qui permet de vivre dans la vérité et dans l’amour. Vivre dans la vérité et dans l’amour c’est vivre dans la réalité de la grâce de Dieu, manifestant envers le monde que Dieu a tant aimé, les trésors surabondants de la grâce par la puissance de l’Esprit, au moyen de la foi, en étant enraciné dans la paix donnée en recevant par le moyen de la foi le don de la justification/droiture pour mener une vie juste et sainte. C’est là ce que le Père désire pour ses enfants: « Mais l’heure vient, et elle est déjà là, où les vrais adorateurs adoreront le Père par l’Esprit et en vérité; car le Père recherche des hommes qui l’adorent ainsi » (Jean 4:23 BDS). Jésus est l’exemple parfait de ce que signifie adorer le Père par l’Esprit et en vérité. C’est seulement par l’Esprit, dans cette puissance de Dieu agissante en nous et à travers nous par le moyen de la foi, et dans la connaissance de la vérité, que se trouve l’adoration: la manifestation de la gloire de Dieu à travers ceux qui lui appartiennent. Paul, dans sa lettre aux Ephésiens, souligne l’ampleur démesurée de cette réalité, : « A celui qui, par la puissance qui agit en nous, peut réaliser infiniment au-delà de ce que nous demandons ou même pensons, à lui soit la gloire dans l’Église et en Jésus-Christ pour toutes les générations et pour l’éternité. Amen! » (Ephésiens 3:20-21 BDS).

Que la grâce et la paix vous soient multipliées par la connaissance de Dieu et de Jésus-Christ, notre Seigneur.

La foi: le moyen d’être élu sans favoritisme ni aucun mérite impliqué

Dans sa lettre aux Romains, alors qu’il vient de souligner le fait que Dieu n’a pas abandonné son peuple (dans le contexte il s’agit des Israélites), Paul parle en faisant le parallèle avec l’histoire d’Élie et dit: « De même, dans le temps présent aussi, il y a un reste conformément à l’élection de la grâce (Romains 11:5 S21). Or, puisque c’est par grâce, cela ne peut pas venir des œuvres, ou alors la grâce n’est plus la grâce«  (Romains 5:6 BDS).

Election 2La notion d’élection de la grâce, c’est-à-dire par faveur imméritée et « imméritable » selon la volonté de Dieu, peut faire apparaître une impression de favoritisme, cette tendance à accorder des faveurs injustes, alors que Dieu ne fait pas de favoritisme (cf. Romains 2:11, Ephésiens 6:9, Colossiens 3:25) et il est juste dans tout ce qu’il fait. Paul dit encore: « Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance, pour faire miséricorde à tous » (Romains 11:32 LSG). Il faut faire attention ici à la notion de « Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance« . Cette notion ne peut pas être prise au premier degré, sous peine d’amener des caractéristiques de Dieu qui seraient contraires à la vérité qui est en Christ. Dieu n’enferme pas les hommes dans la désobéissance, il est celui qui les en délivre pour les habiliter à l’obéissance, l’obéissance à l’amour. Mais les tablettes de pierre, données à Moïse, ont clairement établie qu’aucun être humain depuis Adam n’avait vécu conformément au décalogue gravé sur ces tablettes (voir Romains 3:20). Ainsi, par le décalogue, tous les hommes ont été reconnu comme désobéissant à la loi de Dieu, c’est-à-dire ne vivant pas conformément à l’amour. Toutefois, Dieu est amour et l’amour est miséricordieux, il fait grâce. Ainsi, la condition depuis la désobéissance d’Adam est que tout homme est « naturellement » dans une position d’être sous la miséricorde de Dieu, et d’être potentiellement au bénéfice de la grâce de Dieu. En effet, à cause du péché, cette fausse manière de penser induite aux hommes par le père du mensonge, sous lequel se sont placés Adam et Eve, personne ne peut réussir à mériter la faveur de Dieu, « tous ont péché… » (Romains 3:23), « il n’y a pas de juste, pas même un seul » (Romains 3:10, Psaume 143:2, voir aussi Jacques 2:11, Jean 8:7-9). Le fait est que tous ont péché, mis à part Christ. Ainsi, tout ce à quoi l’homme pourrait s’attendre de Dieu et recevoir de lui peut uniquement être le résultat de sa faveur imméritée, à cause de sa miséricorde et de sa grâce. Paul amène à comprendre que:

La volonté de Dieu est de faire grâce à tous.

 « Car il veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité«  (1 Timothée 2:4 BDS). Ainsi, la volonté de Dieu, c’est que tout homme soit au bénéfice de sa faveur imméritée. Mais la grâce étant par définition imméritée et « imméritable », quelqu’un qui s’approche de Dieu avec une notion quelconque de mérite, en s’attendant à la faveur de Dieu en fonction de ses propres actions (dire, faire ou penser), est assuré d’être exclu de la grâce, donc de ne pas accéder à la faveur de Dieu. C’est ce que Paul dit aux Galates, qui avaient commencé à faire intervenir le mérite (par des prescriptions de Moïse) dans la justification: « Vous êtes séparés de Christ, vous tous qui cherchez à être considérés comme justes dans le cadre de la loi (de Moïse), vous êtes déchus de la grâce » (Galates 5:4 S21).

Election 1Dieu choisit par sa grâce. Ce qu’il faut comprendre par cela, c’est que son « système d’élection » est à travers la grâce. Il est dans la grâce, par la grâce et pour la grâce. On peut illustrer cela de la manière suivante: Pour être sur la liste des personnes éligibles, la seule possibilité est parce que Dieu est miséricordieux et qu’il a « choisi » de faire grâce à tous. En vérité, Dieu ne pourrait pas « choisir » de ne pas faire grâce, car il ne peut pas aller contre sa propre nature: l’Amour. Ainsi, tous sont éligibles par défaut. Ceci contribue à démontrer que l’amour de Dieu est inconditionnel, car tous sont qualifiés d’office à cause de sa grâce, dont Christ est la démonstration, pour pouvoir être potentiellement « sélectionnés ». Il n’y a donc aucun favoritisme dans ce processus d’élection.

Le système d’élection de Dieu c’est la grâce.

Alors, dans ce système d’élection, comment quelqu’un qui est donc éligible peut-il être élu? Pour que la grâce reste la grâce, seul un moyen qui fait intervenir aucun mérite, ni du favoritisme, peut être utilisé. Le moyen dans lequel il n’y a pas de favoritisme et qui est celui « choisi » par Dieu, à cause de sa propre nature, c’est: la foi. La foi consiste à croire en Dieu, à lui faire confiance et agir dans cette confiance et par cette confiance, à croire à sa faveur imméritée, à sa bonté parce qu’il est bon, en résumé à croire à son amour. Il n’y a absolument aucune notion de mérite ou de favoritisme dans le moyen de la foi en Dieu, tel que Christ en a révélé la véritable nature: l’Amour. Ainsi,

La foi est le moyen d’être élu sans favoritisme ni aucun mérite impliqué.

Ce qui est extraordinaire dans le système d’élection de Dieu, et qui est lié à la nature même de Dieu, c’est qu’il place l’élection entre les mains de chaque individu pour lui-même. Et ce système ne fait appel qu’au libre choix de l’individu. Chaque individu peut choisir lui-même d’être élu: en choisissant de croire à la grâce de Dieu qui choisit par amour, sans faire intervenir ni mérite, ni favoritisme. C’est de cette manière que Dieu choisit les gens dans sa grâce, sans faire de favoritisme.

Dieu est Amour et l’Amour ne peut qu’inviter l’autre, mais ne peut pas s’imposer. Il ne peut pas aller à l’encontre de la volonté de l’autre, de son libre choix. Ce système d’élection de la grâce est à l’opposé du fonctionnement du monde. Le drame est que certains sont tellement imprégnés de la notion de mérite avec laquelle le monde définit leur valeur, et définit ce qu’ils reçoivent, qu’ils approchent Dieu avec ce même fonctionnement. Et pour certains, l’idée de la grâce leur est même insupportable. A la fin de la parabole des invités, illustrant notamment le rejet (par les invités) du Fils de Dieu qui est venu établir le régime de la grâce, Jésus conclut: « Car, beaucoup sont invités, mais ceux qui sont élus sont peu nombreux » (Matthieu 22:14 BDS). Dans cette parabole de Jésus, il sous-entend que les invités étaient le peuple Juif, ceux qui étaient « le peuple de Dieu », et que ceux-ci ont rejeté l’invitation de Dieu Lui-même: Jésus-Christ. Le fait est que ce peuple avait été modelé, dans leur manière de penser et de comprendre les choses, par la loi de Moïse avec ses prescriptions et son fonctionnement au mérite. Ils pensaient que leur élection venait par le fait de posséder ses prescriptions et par leur obéissance à ces prescriptions pour mériter la faveur de Dieu. C’est cette manière de penser, à laquelle ils s’accrochaient obstinément, qui ne leur permettaient pas d’accepter le véritable système d’élection de Dieu: la grâce. Et ainsi, ils rejetaient l’invitation gratuite. C’est ce rejet de l’invitation qui amène à ne pas faire partie des « élus », et ce malgré Celui qui invite et dont l’appel est irrévocable (voir Romains 11:29). Mais dans la parabole de Jésus, il laisse comprendre que ceux qui n’étaient pas du peuple Juif ont répondu à l’invitation.

L’immensité de l’amour de Dieu, et la « folie » (aux yeux des hommes) de la Bonne Nouvelle en Jésus-Christ, est que tous les trésors surabondant de la grâce sont reçus en suivant le même principe: ils sont saisis par la grâce au moyen de la foi. « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Cela ne vient pas de vous, c’est un don de Dieu; ce n’est pas le fruit d’œuvres que vous auriez accomplies. Personne n’a donc de raison de se vanter » (Ephésiens 2:8-9 BDS).

« Je prends aujourd’hui le ciel et la terre à témoins: je vous offre le choix entre la vie et la mort, entre la bénédiction et la malédiction. Choisissez donc la vie, afin que vous viviez, vous et vos descendants » (Deutéronome 30:19 BDS).

 

PS: Dans le parallèle avec l’histoire d’Élie à laquelle Paul se réfère dans Romains 11, le reste qui ont été choisi par Dieu conformément à l’élection de la grâce, ne l’ont été que parce qu’ils n’avaient pas plié le genou devant Baal (1 Rois 19:18). En d’autres termes, ils n’avaient pas placé leur confiance dans des idoles mais dans l’Éternel. Au sujet du choix de ce reste, il n’y a pas de mention de leur éventuelle obéissance ou désobéissance face au décalogue. Le seul manquement qui soit fatale, c’est le rejet de Dieu lui-même, et qui demeure un choix de chaque individu.

L’ignorance liée à l’absence de foi

Dans sa première lettre à Timothée, Paul se présente comme apôtre, c’est-à-dire messager, délégué, et rappelle qu’il l’a encouragé à demeurer à Éphèse pour avertir certains à ne pas enseigner de doctrines étrangères à la foi.

En rapport avec l’enseignement authentique, Paul dit: « Je suis reconnaissant envers celui qui m’a rendu capable de remplir cette tâche, Jésus-Christ, notre Seigneur. En effet, il m’a accordé sa confiance en me choisissant pour ce service, moi qui, autrefois, l’ai offensé, persécuté et insulté. Mais il a eu pitié de moi car j’agissais par ignorance, puisque je n’avais pas la foi » (1 Timothée 1:12-13 BDS).

ignorance 4

Avant sa conversion déjà, Paul était rempli d’un zèle ardent et remarquable pour Dieu. Mais  malgré toute sa sincérité, aveuglé par l’enseignement qu’il avait reçu de ses pères, ce zèle l’avait amené à persécuter ceux qui appartenaient aux Christ*. Et Paul reconnait les offenses qu’il a commises envers les chrétiens comme étant envers le Christ lui-même (A noter que Jésus considère la persécution de ceux qui lui appartiennent comme étant contre lui-même, cf. Actes 9:4-5). Paul reconnaît qu’il a agi ainsi parce qu’il était ignorant, et ce qu’il nous permet de savoir dans ce qu’il exprime c’est que:

L’ignorance est liée à l’absence de foi.

En réalité, Paul agissait poussé par la loi de Moïse avec ses prescriptions, et par ce qu’il connaissait de Dieu issue de l’enseignement qu’il avait reçu. Mais cela, sans avoir fait l’expérience du moyen de la foi. La foi est cette confiance en Dieu, qui ne compte pas sur les hommes ni sur des moyens humains, mais sur Dieu.

Tant qu’il n’avait pas la foi, Paul ignorait la vérité de la grâce de Dieu qui est en Jésus-Christ. Ainsi sa connaissance de Dieu était insuffisante et/ou incorrecte. Il n’est pas possible de connaître véritablement Dieu sans le moyen de la foi, car la foi est le moyen par lequel nous accédons à la grâce de Dieu qui témoigne de sa véritable nature : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Cela ne vient pas de vous, c’est un don de Dieu » (Ephésiens 2:8 BDS). La foi est le moyen qui permet de connaître la vérité, la grâce de Dieu, qui est en Christ, et démontre si ce que nous croyons est bien la vérité (voir aussi La vérité: clé de l’obéissance & l’obéissance: test de la vérité).

C’est seulement par le moyen de la foi, qui donne accès à la grâce, que nous pouvons expérimenter la vie que Dieu donne. Sans le moyen de la foi, sans croire et agir en conséquence de la grâce de Dieu, notre compréhension se trouve limitée, l’intelligence est obscurcie. Dans sa lettre aux Ephésiens, en parlant des païens qui suivent leurs pensées vides de sens (ce qui peut aussi être le cas pour des croyants…), Paul dit: « Ils ont, en effet, l’intelligence obscurcie et sont étrangers à la vie que Dieu donne, à cause de l’ignorance qui est en eux et qui provient de l’endurcissement de leur cœur » (Ephésiens 4:18 BDS).

Ignorance 2Ainsi, Paul nous dit même que l’ignorance provient de l’endurcissement du cœur, et que cette ignorance est la cause d’être étranger à la vie que Dieu donne. Christ est le modèle de la vie que Dieu donne. Mais un cœur endurci a de la difficulté à vouloir connaître véritablement Dieu. Il aura tendance à un fonctionnement religieux, dépourvu d’amour. Généralement, un tel cœur est au minimum partiellement imperméable à Dieu et ne vit pas dans la confiance en Dieu. Mais Dieu connaît ce problème du cœur de l’homme. C’est par la Bonne Nouvelle de sa grâce, démontrée en Jésus-Christ, qu’il amène un cœur endurci à devenir réceptif. Et ce message de la faveur de Dieu, imméritée et « imméritable », fait naître la foi qui, alors, donne accès à tout ce que contient la grâce de Dieu. C’est la grâce qui produit la vie que Dieu donne par son Esprit, généreusement dans son immense amour (voir aussi Le coeur est affermi par la grâce). « Dans la surabondance de sa grâce, notre Seigneur a fait naître en moi la foi et l’amour que l’on trouve dans l’union avec Jésus-Christ » (1 Timothée 1:14 BDS). Ainsi, ce n’est que par le moyen de la foi que l’on accède à la connaissance de Dieu.

* Par exemple, Paul avait donné son accord et était présent lors de la lapidation d’Étienne (cf. Actes 7 et 8).

La grâce c’est la vérité & la vérité c’est la grâce

Dans le premier chapitre de son Évangile, Jean écrit ceci: « Celui qui est la Parole est devenu homme et il a vécu parmi nous. Nous avons contemplé sa gloire, la gloire du Fils unique envoyé par son Père: plénitude de grâce et de vérité!  » (Jean 1:14 BDS). Dans ce passage, Jean définit la gloire qu’il a contemplé dans le Fils unique envoyé par le Père comme: plénitude de grâce et de vérité! Ce qui veut dire que:

La plénitude de la grâce et de la vérité est la gloire de Dieu.

Grace et vérité 1Jean exprime qu’il n’y a pas eu d’autres fils comme ce Fils envoyé par le Père, il est unique. Ce que Jean et d’autres ont pu contempler dans ce Fils, n’avait jamais été contemplé en aucun autre. Ainsi, en Jésus-Christ, la grâce et la vérité de Dieu se trouvent au plus haut degré de développement, dans toute leur force, leur intensité et c’est là ce qui qualifie la gloire de Dieu. Et Jean poursuit en disant: « Nous avons tous été comblés de ses richesses. Il a déversé sur nous une grâce après l’autre. En effet, si la Loi nous a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ » (Jean 1:16-17 BDS). La grâce de Dieu est surabondante et inépuisable, elle est à la mesure de l’amour de Dieu (voir aussi La grâce: l’expression de l’amour inconditionnel de Dieu).
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Dans ce qu’il exprime ici, Jean place d’un côté la Loi donnée par Moïse, et de l’autre côté la grâce et la vérité. Ce qui est intéressant de relever c’est que la vérité est du côté de la grâce, faveur imméritée et « imméritable ». Les prescriptions données en marge du décalogue par l’intermédiaire de Moïse impliquaient un fonctionnement au mérite alors que la grâce est exactement l’opposé. Certaines prescriptions de Moïse excluaient la grâce et condamnaient à mort. La vérité est que la grâce est précisément ce qui démontre l’amour de Dieu, sa véritable nature et c’est Christ qui a rendu témoignage à la vérité. Personne d’autre ne l’a fait.
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Avant le régime de la Loi introduit par Moïse, régime avec des prescriptions au mérite, on constate un Dieu invisible qui ne tenait pas compte des fautes de ceux qui avaient placé leur confiance en lui, ni de son peuple conduit par Moïse. On voit l’Éternel qui manifeste sa bienveillance, sa grâce envers eux (par exemple Genèse 12, Exode 16, Exode 17). Mais l’histoire semble subir comme un nouveau tournant à travers le ministère de Moïse qui, au service du décalogue gravé sur des pierres, a conduit à la mort, à ce qui s’oppose à l’amour (cf. 2 Corinthiens 3:7-9, Jean 5:45). Le ministère de Moïse fait apparaître l’Éternel comme ayant changé d’humeur, et comme celui qui demande la mort à cause de sa sainteté. Mais cette idée pervertit la définition de la sainteté qui est précisément l’absence de tout mal. L’Éternel semble avoir fait savoir à Moïse, à la fin de sa vie, qu’Aaron et lui, ont déshonoré la sainteté de Dieu aux yeux des Israélites (cf. Nombres 20:12-13). La sainteté de Dieu, l’absence du mal en Lui, a été pleinement démontrée en Jésus-Christ. Par ses paroles et ses actes, Jésus a mis en lumière qu’un certain nombre de décisions et paroles transmises par Moïse en marge du décalogue étaient une réponse issues d’une pensée tout humaine face à la dureté du cœur des hommes (cf. Matthieu 19:8Jean 5:45, 8:1-11). La Loi de Dieu gravée sur des pierres a démontré la perversité de la pensée tout humaine modelée par le père du mensonge qui est le meurtrier dès le commencement (cf. Jean 8:44). La réaction de Moïse avec le décalogue a été la même que celle de beaucoup de croyants aujourd’hui qui se retrouvent avec ses mêmes loi de Dieu gravées dans leur cœur: ils se condamnent eux-mêmes et condamnent les autres par ces lois. Et cela parce qu’ils ne tiennent pas compte de la vérité qui est en Christ: Dieu ne tient pas compte des fautes et un changement de la manière de penser est nécessaire pour être rendu apte à vivre conformément à la loi de l’amour que Christ a démontrée. Il y a une perversion de la manière de penser des hommes que la loi de Moïse met en évidence. C’est ce dont Paul parle aux Romains en disant: « Est-il donc possible que ce qui est bon (le décalogue) soit devenu pour moi une cause de mort? Au contraire, c’est le péché (harmatia qui signifie faux état d’esprit) ! En effet, il m’a donné la mort en se servant de ce qui est bon pour manifester sa nature de péché et pour montrer son excessive perversité par le moyen du commandement » (Romains 7:13 BDS). « Car personne ne sera déclaré (rendu) juste devant lui parce qu’il aura accompli les œuvres demandées par la Loi. En effet, la Loi donne seulement la connaissance du péché » (Romains 3:20 BDS). Ce régime de la loi de Moïse, régime du mérite, n’a rien solutionné, au contraire. Et ce régime instauré par Moïse au service du décalogue que personne n’arrivait à satisfaire à cause du péché, ce faux état d’esprit de la pensée tout humaine, a duré jusqu’à la venue de Dieu Lui-même en la personne de Jésus-Christ. Christ en démontrant la vérité a mis fin à ce régime-là, une fois pour toutes. « Car le Christ a mis fin au régime de la Loi pour que tous ceux qui croient soient déclarés (rendus) justes » (Romains 10:4 BDS).

La vérité est du côté de la grâce, pas du côté de la loi de Moïse.

Grace et vérité 2C’est la grâce qui est la vérité parce que la loi de Moïse avec son régime au mérite ne reflète pas l’amour de Dieu, ni le fait qu’il soit juste. La loi de Moïse peut laisser croire à celui qui ne comprend pas l’intention de Dieu, que Dieu fonctionne au mérite. La Loi peut aussi laisser croire faussement que Dieu est injuste, parce que suite à la faute d’un seul, Adam, tous ont hérité d’une fausse manière de penser et de ses conséquences. Mais Dieu a toujours fait grâce, mais le seul moyen d’y accéder a toujours été celui de la foi. La vérité qui est en Christ c’est que tous ont la possibilité d’accéder à la grâce de Dieu (voir aussi Le cœur est affermi par la grâce). Dieu désire partager son amour. Il a créé l’homme par amour, pour l’amour et pour lui partager sa gloire: sa grâce (cf. Ephésiens 1:6). Son désir est de bénir l’homme, de lui déverser sa grâce, que le cœur de l’homme s’attache à Lui et soit le reflet de Son image, mais il ne peut pas le faire contre la volonté de l’homme, sans le choix de l’homme de mettre sa confiance en Lui et de penser comme Lui. Il ne peut pas le faire sans le moyen de la foi (voir aussi La foi qui plait à Dieu: croire en sa faveur imméritée).

Dans le texte original de Jean 1:17, le verbe utilisé pour la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ est un singulier. Pour être pleinement fidèle au sens, il faudrait traduire par la grâce et la vérité est venue par Jésus-Christ, ce qui donne une faute de français. Mais en réalité, la grâce et la vérité ne font qu’un! Si l’on touche à la grâce, on touche à la vérité, et de la même manière si l’on touche à la vérité, on touche à la grâce. La vérité c’est la grâce et la grâce c’est la vérité, et les deux sont venus en un Fils unique: Jésus-Christ, conformément à cette parole de l’Écriture: « L’amour et la vérité vont se rencontrer, et la justice et la paix se donneront l’accolade » (Psaumes 85:11 BDS).

La foi qui plait à Dieu: croire à sa faveur imméritée

Foi qui plait 4« Pour montrer qu’il est nécessaire de prier constamment, sans jamais se décourager, Jésus raconta à ses disciples la parabole suivante: Il y avait dans une ville un juge qui ne révérait pas Dieu et n’avait d’égards pour personne. Il y avait aussi, dans cette même ville, une veuve qui venait constamment le trouver pour lui dire: «Défends mon droit contre mon adversaire.» Pendant longtemps, il refusa. Mais il finit par se dire: «J’ai beau ne pas révérer Dieu et ne pas me préoccuper des hommes, cette veuve m’ennuie; je vais donc lui donner gain de cause pour qu’elle ne vienne plus sans cesse me casser la tête.» Le Seigneur ajouta: Notez bien comment ce mauvais juge réagit. Alors, pouvez-vous supposer que Dieu ne défendra pas le droit de ceux qu’il a choisis et qui crient à lui jour et nuit, et qu’il tardera à leur venir en aide? Moi je vous dis qu’il défendra leur droit promptement. Seulement, lorsque le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il encore la foi sur la terre? » (Luc 18:1-8 BDS).

Jésus utilise cette parabole pour dire que Dieu qui, contrairement au mauvais juge qu’il ne faut pas confondre avec Dieu, se préoccupe des hommes et a égard pour chacun à cause de son immense amour. Dieu défend le droit de ceux qu’il a choisis (tout ceux qui ont foi en Lui) et qui s’attendent à Lui constamment. Il dit même que Dieu le fait promptement! Et Jésus termine cette parabole en exprimant sa préoccupation quant à savoir s’il trouvera encore, à son retour, la foi sur terre… Pourquoi cette préoccupation de Jésus?

L’auteur aux Hébreux nous dit ceci: « Sans la foi, il est impossible d’être agréable à Dieu » (Hébreux 11:6a SG21).

Pourquoi est-ce impossible de plaire à Dieu sans la foi?

Parce que la foi est le seul moyen par lequel on accède à Dieu et aux réalités de Dieu qui sont l’expression de son amour, tel que Christ l’a démontré. Par le moyen de la foi, c’est-à-dire croire à ce que Dieu a dit et démontré en Christ, Dieu peut ainsi nous affranchir de toute notion de mérite, car croire est un choix accessible à tous (voir aussi La grâce: l’expression de l’amour inconditionnel de Dieu). Les Écritures nous disent par exemple que:

  • C’est par la grâce que nous sommes sauvés, par le moyen de la foi. Cela ne vient pas de nous c’est un don de Dieu (cf. Ephésiens 2:8)
  • C’est par la foi que nous sommes unis à Christ (cf. Ephésiens 3:12)
  • C’est par la foi que Christ vit dans notre cœur (cf. Ephésiens 3:17)
  • C’est par la foi que les hommes sont déclarés/rendus (dikaioo) justes (cf. Romains 3:28)
  • C’est en recevant la Bonne Nouvelle avec foi que nous recevons le Saint Esprit (cf. Galates 3:2, 14), c’est-à-dire l’Esprit de Dieu
  • C’est par la foi que nous sommes fils de Dieu (cf. Galates 3:26) et ainsi co-héritiers avec Christ (cf. Romains 8:17)

Ainsi, par le moyen de la foi, nous avons accès à toutes les réalités de Dieu qui sont en Christ.

Foi qui plait 5De la même manière que « par la foi, nous comprenons que l’univers a été harmonieusement organisé par la parole de Dieu, et qu’ainsi le monde visible tire son origine de l’invisible » (Hébreux 11:3 BDS), c’est par le moyen de la foi, en croyant à ce que Dieu dit (sa Parole), que les réalités invisibles du royaume de Dieu deviennent visibles dans ce monde. C’est pour ces raisons que « La foi, c’est la ferme assurance des choses qu’on espère, la démonstration de celles qu’on ne voit pas » (Hébreux 11:1 SG21).

C’est parce que toutes les choses célestes invisibles sont libérées par le moyen de la foi, que par la foi nous avons véritablement l’assurance des choses que l’on espère, et que ces réalités célestes invisibles deviennent une démonstration visibles de celles qu’on ne voit pas sans le moyen de la foi.

Alors quelle est la foi qui plaît à Dieu? C’est précisément la foi qui s’attend à la faveur imméritée et « imméritable » de Dieu. C’est donc la foi qui s’attend à l’expression de l’amour de Dieu démontrée une fois pour toute en Jésus-Christ. « Sans la foi, il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent » (Hébreux 11:6 NEG79). L’auteur aux Hébreux laisse comprendre que ceux qui cherchent Dieu goûtent à Sa bonté, la condition c’est chercher Dieu Lui-même, et c’est Christ qui nous a montré le Père. Au retour de Jésus, la nécessité de la foi sera toujours une réalité, car : « En somme, trois choses demeurent: la foi, l’espérance et l’amour, mais la plus grande d’entre elles, c’est l’amour » (1 Corinthiens 13:13 BDS), car Dieu est amour. Ceux qui ont rejeté Jésus parce qu’ils ne croyaient pas en Lui n’ont pas goûté au salut qu’il a apporté, et au retour de Jésus il en sera de même. Ainsi, en résumé:

C’est la foi qui s’attend à la faveur imméritée de Dieu qui lui est agréable!