Connaître la volonté de Dieu: Entière sagesse et parfait discernement par l’Esprit-Saint

Dans sa lettre aux Colossiens, Paul écrit : « Aussi, depuis le jour où nous avons entendu parler de vous, nous aussi, nous ne cessons de prier Dieu pour vous. Nous lui demandons qu’il vous fasse connaître pleinement sa volonté, en vous donnant, par le Saint-Esprit, une entière sagesse et un parfait discernement. Ainsi vous pourrez avoir une conduite digne du Seigneur et qui lui plaise à tous égards. Car vous porterez comme fruit toutes sortes d’œuvres bonnes et vous ferez des progrès dans la connaissance de Dieu. Dieu vous fortifiera pleinement à la mesure de sa puissance glorieuse, pour que vous puissiez tout supporter et persévérer jusqu’au bout – et cela avec joie. » (Colossiens 1:9-11 BDS)

Paul demande pour les Colossiens que Dieu leur fasse connaître pleinement sa volonté. Il laisse comprendre que cette connaissance se produit lorsque Dieu donne une entière sagesse et un parfait discernement, et que cela se produit par le Saint-Esprit. Jésus-Christ a annoncé à ses disciples que lorsque le Saint-Esprit, qu’il appelle aussi le Consolateur et l’Esprit de vérité, sera venu, celui-ci leur enseignera toute chose, il les conduira dans la vérité tout entière, il rappellera les paroles que Jésus a prononcées et annoncera les choses à venir. Le Saint-Esprit ne parlera pas de lui-même, mais il parlera de ce qu’il aura entendu. (cf. Jean 14, Jean 16). Cela signifie que l’Esprit-Saint, en nous, enseigne à partir de ce qu’il entend, que ce soit à partir des Écritures (paroles écrites) ou par ce qui est prononcé. Mais toute parole écrite ou prononcée n’est pas nécessairement conforme à l’Esprit de vérité. Le discernement est donc nécessaire. Mais Paul vient de laisser savoir que pour connaître pleinement la volonté de Dieu, une entière sagesse et un parfait discernement sont nécessaires. Plus loin, Paul dit aux Colossiens que « En lui (Christ) se trouvent cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance. » (Colossiens 2:3 BDS) C’est donc dans la vérité qui est en Jésus-Christ, et que l’on trouve dans les Évangiles qui sont le point de départ, que se trouve « cachés » tous les trésors de la sagesse et de la connaissance. En Jésus-Christ se trouve ce qui est nécessaire pour parvenir à une entière sagesse et un parfait discernement, tels que Jésus-Christ en est lui-même le témoin. C’est par Jésus-Christ, à l’aide de l’Esprit-Saint, que cela est rendu possible. Jean va d’ailleurs confirmer ce que Jésus a dit concernant l’Esprit-Saint qui nous enseigne toutes choses, lorsqu’il écrit : « Je vous ai écrit ces choses au sujet de ceux qui vous égarent. Pour vous, l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n’avez pas besoin qu’on vous enseigne; mais comme son onction vous enseigne toutes choses, qu’elle est véritable, et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui selon les enseignements qu’elle vous a donnés. » (1 Jean 2:26-27 NEG79) La version du Semeur le rend un peu plus explicite : « C’est au sujet de ceux qui vous entraînent dans l’erreur que je vous écris ces choses. Quant à vous, l’Esprit dont vous avez été oints par Christ demeure en vous. Vous n’avez donc pas besoin que l’on vous instruise, car cet Esprit dont vous avez été oints vous enseigne tout. Il est véridique, il ne ment pas. Restez donc attachés à cet enseignement tel que vous l’avez reçu de l’Esprit. » (1 Jean 2:26-27 BDS) Malheureusement, de nos jours très peu d’enseignants instruisent dans le sens de ce que Jean a écrit ici conformément à la vérité qui est en Jésus-Christ. Très peu nombreux sont ceux qui enseignent les croyants à être enseignés directement par l’Esprit-Saint, et à être attachés à ce que l’Esprit leur enseigne par Jésus-Christ. De nombreux enseignants ont tendance à véhiculer indirectement, et malgré eux, l’idée qu’ils sont eux-mêmes indispensables pour l’instruction des croyants. Ainsi, au lieu d’instruire en sorte que les croyants soient eux-mêmes enseignés par l’Esprit-Saint, par exemple dans leur propre lecture des Écritures, ils instruisent en sorte que les croyants restent dépendant de l’enseignement de leurs « maîtres ». Il en résulte une relation de codépendance entre ceux qui enseignent et ceux qui sont enseignés, les enseignants ayants souvent fait de leur « ministère » leur profession, par laquelle ils vivent et subviennent à leurs besoins. Ainsi, un tel enseignant n’instruira pas ses propres disciples en leur disant « vous n’avez donc pas besoin que l’on vous instruise, car cet Esprit dont vous avez été oints vous enseigne tout« .

Colossiens 1C’est pourquoi Jean écrit plus loin : « Mais attention, mes chers amis, ne vous fiez pas à n’importe quel esprit; mettez les esprits à l’épreuve pour voir s’ils viennent de Dieu, car bien des prophètes de mensonge se sont répandus à travers le monde. Voici comment savoir s’il s’agit de l’Esprit de Dieu: tout esprit qui reconnaît que c’est pleinement humain que Jésus est venu, vient de Dieu. Tout esprit, au contraire, qui ne reconnaît pas ce Jésus-là ne vient pas de Dieu. C’est là l’esprit de «l’anti-Christ» dont vous avez entendu annoncer la venue. Eh bien, dès à présent, cet esprit est dans le monde. Vous, mes enfants, vous êtes de Dieu et vous avez la victoire sur ces prophètes de mensonge, car celui qui est en vous est plus puissant que celui qui inspire ce monde. Eux, ils font partie du monde. C’est pourquoi ils tiennent le langage du monde, et le monde les écoute. Nous, nous sommes de Dieu. Celui qui connaît Dieu nous écoute, mais celui qui n’est pas de Dieu ne nous écoute pas. De cette manière, nous pouvons distinguer l’Esprit de la vérité de l’esprit de l’erreur. » (1 Jean 4:1-6 BDS) Déjà au temps de Jean, bien des prophètes de mensonge se sont répandus à travers le monde. Alors qu’en est-il aujourd’hui? La sagesse de l’esprit de l’erreur, conforme à l’esprit du monde et anti-Christ, est une sagesse du monde qui se base sur les seules principes de ce monde tel que le vivent ceux qui sont au stade d’enfant (voir Galates 4) et ne fait en général pas intervenir le moyen de la foi. C’est une sagesse qui fait appel aux hommes et aux moyens humains (voir Jérémie 17), sans faire intervenir la foi (voir Hébreux 11). La sagesse de Dieu apparaît comme une folie pour ceux qui ne marchent pas par le moyen de la foi pour puiser dans la grâce de Dieu, mais qui marchent par leurs propres moyens, qui sont des moyens tout humains conformes à ce monde. Et la sagesse de ce monde est une folie aux yeux de Dieu (cf. 1 Corinthiens 3). Malheureusement, c’est bien souvent une sagesse du monde basée sur les principes de ce monde qui est enseignée parmi les croyants par ceux qui ne font pas intervenir le moyen de la foi, ni le renouvellement de la pensée dans leur enseignement.

Jean parle de l’esprit de l’erreur qui est dans le monde et qui s’oppose à Christ, et il dit que cet esprit ne confesse pas que Jésus est venu pleinement humain. Mais depuis des siècles, certains prétendent que Jésus est pleinement humain et aussi pleinement Dieu, dans le sens d’égal à Dieu. Une telle affirmation est contraire à l’ensemble des paroles que Jésus-Christ a exprimées et contraire à ce qu’on peut lire dans les lettres du Nouveau Testament. Jésus ne s’est nullement fait l’égal du Père. Il a clairement exprimé « car le Père est plus grand que moi » (Jean 14:28) et « Mon Père… est plus grand que tous » (Jean 10:29). Jésus s’est référé à lui-même en tant que « fils de l’homme » a près de 80 reprises dans les évangiles. De plus, appeler Dieu son Père ne fait pas de quelqu’un l’égal du Père, ni l’égal de Dieu. Autrement, lorsque Jésus enseigne ses disciples à prier Dieu en disant « notre Père qui est aux cieux » cela signifierait que tous ceux qui s’expriment avec cette prière sont l’égal de Dieu… De plus, l’unité avec le Père dont Jésus parle en disant « Moi et le Père nous sommes un » (Jean 10:30 NEG79) est une unité d’esprit, une même manière de penser et d’agir conforme au Père, et qui l’amène a dire à Philippe : « Celui qui m’a vu a vu le Père » (Jean 14:9 NEG79). C’est d’ailleurs à cette même unité avec le Père que Jésus appelle ses disciples à vivre lorsqu’il prie au Père : « Père saint, garde-les en ton nom que tu m’as donné (Yeshua=Dieu sauve), afin qu’ils soient un comme nousJe leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes unmoi en eux, et toi en moi, afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. » (Jean 17:11, 22-23 NEG79). Ainsi, il ne faut pas confondre un caractère divin, conforme à Dieu est amour, une unité avec le Père tel que Jésus-Christ en a été le témoin, et une égalité avec le Dieu Tout Puissant qu’il n’a pas affirmée, ni les auteurs des lettres du Nouveau Testament d’ailleurs. Les versets qui semblent prétendre à une égalité avec Dieu sont en général pris hors contexte et sans tenir compte de l’ensemble des paroles de Jésus qui se trouvent dans les évangiles.

Jésus après avoir affirmer à des scribes et des pharisiens « Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12 NEG79) et « Vous ne connaissez ni moi, ni mon Père. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père » (Jean 8:19 NEG79), il a mis en garde sur l’importance de croire ce qu’il est, sans quoi nous mourrons dans nos péchés, c’est-à-dire nous mourrons dans nos fausses manières de comprendre les choses et nos fausses manières de penser. Après leur avoir dit « Je m’en vais, et vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché; vous ne pouvez venir où je vais« , puis qu’il est ce qu’il dit depuis le commencement, Jésus s’exprime clairement : « C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés; car si vous ne croyez pas ce que je suis, vous mourrez dans vos péchés. » (Jean 8:24 NEG79) De plus, Jésus a été clair en disant que le Père est le seul vrai Dieu (cf. Jean 17:3). En général, ceux qui font Jésus l’égale de Dieu, et diminuent son humanité, en viennent à enseigner qu’il est impossible de marcher comme Jésus. Mais il est clair que sans un renouvellement de la manière de penser pour l’aligner à la sienne, cela est impossible. Toutefois, Jésus a enseigné que ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu (cf. Luc 18:27). Et Dieu donne son Esprit pour ce faire. Il est important de ne pas oublier non plus que Jésus a enseigné que le blasphème contre le Saint-Esprit est ce qui empêche de recevoir l’effacement des péchés, c’est-à-dire l’effacement des fausses manières de penser (cf. Matthieu 12:31). Aller à l’encontre de ce que l’Esprit-Saint enseigne prive de l’expérience du salut déjà dans ce monde. Cela empêche de pouvoir être renouvelé dans notre manière de penser afin de pouvoir marcher comme Jésus.

Paul écrit aux Romains : « Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. » (Romains 12:2 NEG79)

Ainsi, la volonté de Dieu est ce qui est bon, ce qui est agréable conformément aux caractéristiques de l’amour (cf. 1 Corinthiens 13), et ce qui est parfait. C’est là la volonté de Dieu. Et pour pourvoir discerner ce qui est bon, agréable et parfait, il est nécessaire d’être transformé par le renouvellement de notre intelligence. Le terme original grec nous traduit par intelligence signifie toutes les facultés de perception et de compréhension et celles de sentiment, jugement, détermination. Il s’agit de notre manière de comprendre les choses, c’est-à-dire notre manière de penser. Et notre manière de penser doit s’aligner sur les caractéristique de l’amour, les caractéristiques du Père tel que Jésus-Christ l’a révélé. Paul l’a exprimé ainsi : « Car qui a connu la pensée du Seigneur, pour l’instruire? Or nous, nous avons la pensée de Christ. » (1 Corinthiens 2:16 NEG79) Ainsi, la manière de penser du Christ se retrouve dans l’enseignement du Christ et dans le témoignage de sa vie conforme à la vérité. Et lorsque nous nous laissons transformer par le changement de notre manière de penser pour l’aligner avec celle de Jésus-Christ, alors nous faisons l’expérience des caractéristiques de l’amour tel que Jésus-Christ les a enseignées et démontrées lui-même. Et ainsi, nous parvenons à une entière sagesse et à un parfait discernement, qui conduit à la connaissance de la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. « Ainsi vous pourrez avoir une conduite digne du Seigneur et qui lui plaise à tous égards. Car vous porterez comme fruit toutes sortes d’œuvres bonnes et vous ferez des progrès dans la connaissance de Dieu. Dieu vous fortifiera pleinement à la mesure de sa puissance glorieuse, pour que vous puissiez tout supporter et persévérer jusqu’au bout – et cela avec joie. » (Colossiens 1:9-11 BDS)

Jésus : la connaissance véritable du nom de l’Eternel – 2ième Partie

…suite de l’article précédent.

Jésus a fait connaître le nom véritable du Père céleste. Jésus, dont le nom est « Dieu sauve« , l’a fait par son enseignement, par toutes ses œuvres et par sa vie entière. Il l’a fait connaître en annonçant le pardon des péchés, en enseignant à pardonner, en démontrant que le Père céleste, le Très-Haut, n’est pas celui qui juge et condamne les hommes, ni celui qui les accuse, mais que le jugement et la condamnation sont déjà présents pour les hommes, par ignorance de la vérité… Jésus a démontré le nom véritable de l’Éternel, également en guérissant les malades et les infirmes, en ressuscitant des morts, en chassant des démons, en nourrissant la foule, en faisant toutes sortes de miracles et d’œuvres bonnes. L’Éternel ne change pas. Jésus a démontré que l’Éternel aime même ses ennemis et qu’il ne fait pas de différence entre les hommes. Jésus a démontré que l’Éternel fait grâce à tous et qu’il est miséricordieux envers tous. Jésus a fait connaître ce nom véritable de l’Éternel : Dieu est amour, l’amour ne s’impose pas, il est patient, il est plein de bonté, il n’est pas envieux, il ne cherche pas sa propre gloire, il n’est pas orgueilleux, il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche pas son propre intérêt, il ne s’irrite pas, il ne commet pas le mal, il ne tient pas compte du mal, il n’appelle pas le mal bien ni le bien mal, il ne se réjouit pas de l’injustice, il ne rend pas le mal pour le mal, il ne punit pas la faute mais il conduit à un changement de manière de penser, il se réjouit de la vérité, il ne ment pas, il endure tout, il couvre une multitude de fautes, il pardonne tout, il n’est pas suspicieux, il est plein de confiance, il espère tout, il ne périt pas… Le fait est que « tous ceux qui feront appel au Seigneur seront sauvés » (Romains 10:13 BDS), car Dieu est amour. Mais Jésus a démontré que l’amour ne peut ni forcer, ni obliger l’autre à le croire, à lui faire confiance et à faire appel à Lui. L’amour ne peut pas forcer à croire la vérité, mais il ne peut que l’exposer et la démontrer. Déjà au temps de Jésus, tous n’ont pas « fait appel au Seigneur » pour être sauvé. Beaucoup l’ont même rejeté (cf. Jean 5:40) et sont restés attachés à l’enseignement qu’ils avaient reçu de leurs pères… (cf. Jean 8:38, 44, Matthieu 23:30-32). Il en est de même aujourd’hui, même parmi ceux qui se réclament « de Dieu » et/ou « de Jésus-Christ ».

L’apôtre Jean a résumé au mieux la renommée de Dieu et la conséquence que cette renommée produit en celui qui croit à la vérité qui est en Christ : « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres; car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour » (1 Jean 4:7-8 NEG79). La tendance de nombreux croyants aujourd’hui est de faire plein de choses pour Dieu, mais bien souvent l’amour est absent de leurs œuvres et de leur vie, par méconnaissance de son nom… (cf. servir). L’amour est absent de leur vie, en grande partie parce que la renommée de Dieu à laquelle ils croient, les caractéristiques et les actions qu’ils lui attribuent, ne correspondent pas à la vérité qui est en Jésus-Christ. Cette renommée déformée à laquelle ils croient est le plus souvent le résultat de la réputation de l’Éternel transmise par les hommes de l’ancien testament, qui n’avaient jamais vu Dieu, et cette réputation est maintenant mélangée à la renommée transmise par Jésus-Christ qui, lui, est venu du Père et a connu le Père. Mais ce mélange qui habite de nombreux croyants n’est pas conforme à la vérité qui est en Jésus-Christ. Ce mélange produit de la tiédeur et un cœur partagé chez les croyants. On peut prétendre que Jésus-Christ est la vérité, mais si ce n’est pas mis en pratique dans la lecture des textes bibliques et la lecture de toutes choses, cela n’est alors qu’une prétention et une parole en l’air, sans aucun pouvoir de transformation durable dans la vie du croyant. Chacun est son propre témoin. Chacun est le témoin de ce qu’il croit personnellement, comme Jésus lui-même a été son propre témoin (cf. Jean 8:18), et donc :

La vie de chaque individu est le témoignage de ce qu’il croit.

C’est l’amour véritable, semblable au Christ, qui témoigne si un croyant est attaché à la parole de Christ, ou à celle d’un autre… (voir Jean 5:43). Le Père a annoncé la venue du Christ par la bouche des prophètes, et Jésus-Christ est cette parole annoncée qui est devenue chair, qui est née et venue dans le monde pour rendre témoignage à la vérité (cf. Jean 1:1-5, 14, 18:37). Le résultat de la connaissance de la vérité c’est l’amour que Christ a démontré. Jean a fait l’expérience de cet amour par la parole de Christ, conforme au Père, et à laquelle il s’est attaché. Ce n’est pas de nul part que l’évangile tel que Jean l’a rapporté comporte autant de paroles que Christ a affirmées au sujet du Père, et au sujet du Fils, afin de faire connaître le Père et le Fils, tels qu’ils sont véritablement l’un et l’autre. Car la vie éternelle, c’est connaître le Dieu unique et véritable qui est le Père, et connaître le Fils Jésus-Christ qu’il a envoyé (cf. Jean 17:3).  Jean semble y avoir été très attentif en écoutant Jésus, et l’avoir saisi.

Son nom 10Jésus est le Fils unique du seul vrai Dieu, le Très-Haut. C’est uniquement en rétablissant la vérité que Christ a démontrée au sujet des caractéristiques du Dieu Très-Haut, et au sujet des caractéristiques du Fils, que les hommes peuvent être sauvés de leurs péchés. C’est-à-dire être sauvés de leurs fausses manières de penser qui les poussent à agir conformément à celui qui est le père du mensonge et le meurtrier dès le commencement (cf. Jean 8:44). Celui-là est le dominateur de ce monde, par la fausse manière de penser qu’il a inspirée aux hommes au sujet de l’Éternel, le seul vrai Dieu. Mais le dominateur de ce monde n’a aucun pouvoir sur celui qui est la vérité : Jésus-Christ (cf. Jean 14:30-31). Et il n’a aucun pouvoir sur celui en qui la parole de Dieu, la vérité, habite (cf. 1 Jean 2:14). La parole de Dieu est la vérité (cf. Jean 17:17). C’est pourquoi, Jésus a dit à des pharisiens qui jugeaient d’après des critères purement humains : « C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés; car si vous ne croyez pas ce que je suis, vous mourrez dans vos péchés » (Jean 8:24 NEG79). En d’autres termes, celui qui ne croit pas que Jésus est le Fils unique de Dieu, Fils de l’homme engendré par Dieu et venu pour éclairer les hommes au sujet du Père, meure dans ses péchés. Celui qui ne croit pas que les caractéristiques que Jésus a enseignées, et démontrées, au sujet du Père sont les caractéristiques du seul vrai Dieu tel qu’il est véritablement de toute éternité, et que ces caractéristiques peuvent exister, par l’Esprit-Saint, dans un fils de l’homme, un tel croyant incrédule continue de périr dans ses fausses manières de penser et ce qu’elles produisent… Il périt dans un faux état d’esprit qui le maintient sous le pouvoir du dominateur de ce monde et, aussi, ceci l’amène à produire des œuvres mauvaises, et cela malgré toute sa religiosité, son zèle, son « culte à Dieu » et ses prières… Car Jésus a dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père; et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le FilsSi vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai » (Jean 14:12-14 NEG79). Le Père est glorifié dans ses œuvres. Le Fils est l’œuvre du Père, et les œuvres du Fils sont semblables au Père (cf. Jean 5:19, 30). Le Fils agit d’après le Père. Dans Jean 14: 12-14, il s’agit donc de ce qui est demandé « en son nom« , c’est-à-dire ce qui est demandé conformément au Fils qui a révélé le Père céleste. En d’autres termes, le Fils fait ce qui est conforme aux caractéristiques du Père. L’apôtre Jacques a fait remarquer : « Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions » (Jacques 4:3 NEG79). Le Fils, qui fait les œuvres du Père, a dit : « Car le Fils de l’homme n’est pas venu pour se faire servir, mais pour servir lui-même et donner sa vie en rançon pour beaucoup (l’original ici signifie contrairement à beaucoup!) » (Matthieu 20:28 BDS). Dans Marc 16, Jésus dit encore : « Voici les signes miraculeux qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom, ils chasseront des démons, ils parleront des langues nouvelles, ils saisiront des serpents venimeux, ou s’il leur arrive de boire un poison mortel, cela ne leur causera aucun mal. Ils imposeront les mains à des malades et ceux-ci seront guéris » (Marc 16:17-18 BDS). Dans les caractéristiques de ce qui est « en son nom« , Jésus inclut par exemple une certaine protection face à certain mal potentiel. Pour ce qui est de faire des choses « en son nom« , Jésus rend aussi attentif aux faux prophètes et il dit d’eux : « Au jour du jugement, nombreux sont ceux qui me diront: «Seigneur! Seigneur! Nous avons prophétisé en ton nom, nous avons chassé des démons en ton nom, nous avons fait beaucoup de miracles en ton nom.» Je leur déclarerai alors: «Je ne vous ai jamais connus. Allez-vous-en, vous qui pratiquez le mal.» » (Matthieu 7:22-23 BDS). Il est important de remarquer que Jésus ne dit pas qu’il condamnera ces faux prophètes ou les détruira. Il ne dit ni rien de ce genre, mais il dit « allez-vous-en (apochoreo), vous qui pratiquez le mal (anomia) » en citant le psaume 6:9. Le terme original apochoreo signifie partir, se retirer. Le terme original anomia signifie la condition de celui qui est sans loi, notamment parce qu’il en est ignorant… Ces paroles de Jésus font penser à celles qu’il a dites à Pierre : « Arrière, «Satan»! Eloigne-toi de moi! Tu es un obstacle à ma mission, car tes pensées ne sont pas celles de Dieu; ce sont des pensées tout humaines » (Matthieu 16:23 BDS). Pierre, poussé par une sagesse toute humaine et une fausse manière de penser, ignorait la volonté de Dieu, c’est-à-dire la volonté de démontrer ses caractéristiques, celles de l’amour. Le Père céleste n’agit pas pour être servi, mais pour servir. Il ne recherche pas sa propre gloire, mais il donne sa gloire. De la même manière, le Fils unique en allant jusqu’à donner sa vie de son propre gré (cf. Jean 10:18), en donnant sa vie en rançon (cf. Matthieu 27) a agit contrairement à beaucoup. Au sujet des faux prophètes dont Jésus parle, pratiquer le mal ne consiste pas en soi dans le fait d’être accompagné de signes miraculeux fait au nom de Jésus. Ce ne sont pas là les caractéristiques définissant les « faux prophètes » dont Jésus parle. Jésus ne dit pas que ces signes en soi, prétendus en son nom, ne le seraient pas. Car chasser les démons et guérir les malades fait clairement partie de ce que Jésus demande à ses disciples (cf. Matthieu 10:8, Luc 10:8-9) et des signes qui accompagnent ceux qui croient. La vérité confirmée et démontrée en Jésus, c’est que l’Éternel guérit, l’Éternel délivre, l’Éternel fait des prodiges, cela appartient à son nom, et sont des signes qui accompagnent ceux qui croient. Donner des paroles prophétiques est aussi une caractéristique du nom de l’Éternel, qui est d’ailleurs inclus dans les dons de l’Esprit. Les prophètes de l’ancien testament ont effectué des prodiges, ils ont donnés des paroles prophétiques, comme ce qui concernait le Christ, et qu’aucun esprit humain n’aurait pu annoncer. Toutefois, ils ont tous été de ceux qui commettaient le mal… Conduits par une manière de penser tout humaine, ils ne vivaient pas dans l’amour, car ils ne connaissaient pas le Père tel qu’il est véritablement et que le Christ a fait connaître.

La différence au temps des prophètes de l’ancien testament, avant que Dieu envoie son Fils unique, c’est que personne n’avait jamais rendu témoignage à la vérité comme son Fils l’a fait. La caractéristique du « faux prophète » n’est pas forcément en lien direct avec les paroles prophétiques qu’il donne, ou la capacité d’accomplir des actes extraordinaires. Jésus ne remet pas en cause ces œuvres-là. Mais la caractéristique de « faux prophète » est en lien avec l’usage que le « prophète » fait de ces œuvres miraculeuses, les motivations qui l’animent et le mal qu’il commet en parallèle de ses œuvres. L’attitude décrite par Jésus au sujet des « faux prophètes » fait apparaître une identité dans les œuvres et l’autojustification typique qui s’y attache. C’est cela qui donne de la force au péché. Il y a une identité dans les œuvres : « nous avons fait beaucoup… en ton nom« . Le « faux prophète » insistera plus sur la manifestation de la puissance de l’Esprit que sur l’importance d’une saine motivation, qui est l’importance de l’amour et l’importance de la vérité qui se manifeste par le fruit de l’Esprit (cf. Galates 5:22). Agir « au nom du Seigneur » ne consiste pas uniquement à une démonstration, par des signes miraculeux, de la souveraineté de Celui qui est bel et bien Seigneur. Mais cela consiste à une démonstration de son nom véritable tel que Christ l’a fait connaître : Dieu est amour et l’amour ne commet pas le mal. « Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, celle-ci: Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Galates 5:14 NEG79). Toute la souveraineté du seul vrai Dieu Éternel doit être manifestée par amour et dans l’amour pour être conforme à son nom véritable. Jésus a repris Jacques et Jean sévèrement, c’est-à-dire strictement et sans compromis, lorsqu’ils ont suggéré d’agir à la manière d’Élie et de faire descendre la foudre sur les Samaritains, qui avaient refusé l’hospitalité à Jésus. Jésus a été clair dans sa réponse : « Vous ne savez pas quel esprit vous inspire de telles pensées! Le Fils de l’homme n’est pas venu pour faire mourir les hommes, mais pour les sauver » (Luc 9:55 BDS). Car le fait est que la mort et la vie sont au pouvoir de la langue (cf. Proverbe 18:21). Et le moyen de la foi, qui permet d’agir sur le monde visible, peut aussi être une arme destructrice (cf. Matthieu 21:18-21), mais Jésus n’a pas utilisé le moyen de la foi pour faire mourir des hommes, mais pour les sauver. On voit dans le livre des Actes par exemple, Pierre avoir des paroles de mort qui permettent l’œuvre du diable (cf. Actes 5), et Saul (Paul) rendre quelqu’un aveugle au nom du Seigneur et Luc rapporter cet événement en parlant de Saul comme rempli du Saint-Esprit… (cf. Actes 13) Il y avait là un profond manque de discernement au sujet des œuvres du Saint-Esprit, tel qu’il agissait en Christ. Pierre, tout comme Saul, semble avoir été trompé par le père du mensonge, car l’Éternel n’est pas celui qui tue, même ses ennemis, ni Celui qui ordonne leur mort. L’Éternel est Celui qui sauve et donne la vie, Christ l’a enseigné et démontré. Il a agit conformément à son Père. Ce n’est pas pour rien que la voix du Père s’est faite entendre de manière audible par Pierre, Jacques et Jean, alors que Jésus s’entretenait avec Moïse et Élie… Voici la parole du Père: « Celui-ci (Jésus) est mon Fils bien-aimé, celui qui fait toute ma joie. Écoutez-le! » (Matthieu 17:5 BDS).

Jésus a rendu attentif ceux qu’il enseignait au sujet des « faux prophètes«  : « Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au-dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons? Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ou un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez » (Matthieu 7:15-20 NEG79). Le « faux prophète«  ressemble en apparence à une brebis, mais il n’est pas rempli du fruit de l’Esprit de vérité qui est : l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi (cf. Galates 5:22), même s’il peut sembler, en surface, être revêtu de ce fruit. Un « faux prophète » montre sa vraie couleur lorsqu’il est sous pression, ou face à des ennemis, lorsqu’il est confronté, voir attaquer, ou que ses œuvres sont critiquées. Il est alors reconnaissable au fruit qu’il porte dans ces situations, c’est un fruit qui n’a pas le goût du Christ ni la couleur du fruit de l’Esprit de vérité. Cela vient du fait qu’un « faux prophète«  ne se nourrit pas à un bon arbre qui porte de bons fruits. Aussi, ses œuvres ne sont pas pleinement motivées par l’amour, ni faites dans l’amour qui vient de la communion avec Dieu par la connaissance de son nom véritable… Lorsque Jésus rend attentif qu’au jour du jugement, il dira aux faux prophètes « je ne vous ai jamais connus« . Il laisse comprendre que leurs œuvres n’ont pas été faites dans la connaissance véritable et intime de qui il est, et que leurs œuvres ont été comme faites indépendamment de lui, sans le connaître véritablement, sans être venu pleinement à lui (cf. Jean 5:39-40). Et Jésus nous dit que ces « faux prophètes«  seront nombreux… Ils auront fait leurs œuvres sans être connus de Jésus… Car il ne suffit pas que le Père demeure en nous par son Esprit, par lequel nous crions « Abba, Père » (cf. Romains 8:15), et par lequel nous avons l’autorité d’accomplir des prodiges, mais il est aussi nécessaire de demeurer dans le Père. Il ne s’agit pas d’une expérience mystique de sa présence, mais de la connaissance intime de qui Il est véritablement, tel que le Fils l’a révélé. Le Père, en nous par l’Esprit-Saint, permet de manifester sa puissance, sa souveraineté et son autorité, mais demeurer dans le Père permet de le faire dans l’amour et par amour, à l’image du Fils unique, Jésus-Christ, qui connait le Père et nous l’a fait connaître. Jésus lui-même vivait ces deux dimensions sur terre : le Père en lui et lui dans le Père (cf. Jean 10:38, Jean 14:10-11). Demeurer dans le Père c’est demeurer dans son amour pour les hommes (cf. Jean 15:9).

Jésus a dit que le « faux prophète«  vient en vêtements de brebis… En parlant des brebis, Jésus a été très clair en disant : « Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands; mais les brebis ne les ont point écoutésJe suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé » (Jean 10:8-9 NEG79). Son nom 1Pour rappel, le terme traduit par « voleurs » est kleptes qui signifie celui qui détourne, c’est le nom transmis aux faux enseignants, qui n’ont pas soin d’instruire, mais abusent de la confiance pour leur propre gain. Le propre gain n’est pas uniquement lié au matériel, mais chercher la reconnaissance des hommes en fait aussi partie (cf. Matthieu 23:2, 5, 13, 25-28). Et le terme traduit par « brigands » est lestes qui signifie voleur, pillard, maraudeur. Les brebis véritables sont celles qui n’ont pas écouté aveuglément tous ceux qui sont venus avant Jésus. Les brebis véritables tiennent compte des paroles de Jésus pour filtrer l’enseignement de tous les hommes qui l’ont précédé… et aussi, pour filtrer l’enseignement de ceux qui lui ont succédé… Le « faux prophète » ne passe pas par la porte, qui est Jésus, pour lire les Écritures. Le « faux prophète«  dont parle Jésus écoute et suit toute parole et tout ce qui se trouve écrit dans les Écritures, sans passer par Celui qui est la vérité, et qui a fait connaître véritablement le « Je suis » dont Moïse et les autres ont parlé, alors qu’ils ne l’avaient jamais vu. En d’autres termes, le « faux prophète«  ne discerne pas les choses à travers la vérité qui est en Jésus-Christ. Revêtu de son vêtement de brebis, le « faux prophète » prétendra que Jésus-Christ est la vérité, mais il ne le met pas en pratique et s’attache à d’autres paroles humaines, même si ces paroles sont contraires à celles de Jésus-Christ. Il s’attache aveuglément et sans discernement aux paroles de ceux qui ont précédé Jésus. La conséquence est que le « faux prophète » vit avec une méconnaissance de Dieu et de Jésus-Christ. Il continue en général à être esclave du péché, et donc à commettre le mal, par ignorance de la vérité qui en délivre. Le « faux prophète« , malgré son vêtement de brebis, reste esclave du péché malgré le fait de vivre avec les dons de l’Esprit, cet Esprit qu’il a reçu en se tournant vers Dieu par Jésus-Christ. Il lui manque généralement le fruit de cet Esprit, le fruit qui provient de la vérité qui est en Christ, et par laquelle le nom de l’Éternel devient connu pour celui qui s’attache aux paroles de Jésus-Christ. Le « faux prophète » vit avec une image de Dieu qui est déformée, et sa vie est le reflet de cette image à laquelle il croit… Jésus a encore dit : « Je connais mes brebis, et elles me connaissentcomme le Père me connaît et comme je connais le Père… » (Jean 10:14-15 NEG79). Le « faux prophète » vient en vêtement de brebis, car il prend les paroles de Jésus uniquement en surface, c’est son survêtement. Il s’attache à certains commandements de Jésus qui touchent au faire, mais pas aux paroles qui vont à l’identité de Jésus-Christ et à l’identité du Père. Dans la pratique, Jésus-Christ n’est pas pleinement la référence de l’enseignement d’un « faux prophète« . Le « faux prophète«  n’entre pas par la porte (Christ) pour tout ce qu’il enseigne, et par quoi il nourrit ceux qui l’écoutent. Les brebis véritables, elles, connaissent Jésus-Christ et il les connait, comme Jésus-Christ connaît le Père et que le Père le connaît, car Jésus et le Père sont parfaitement unis par un même esprit… (cf. Matthieu 11:27). Les brebis véritables reconnaissent la voix du bon berger (cf. Jean 10:4-5). Les disciples de Jésus n’avaient pas tous saisis cette vérité au sujet de l’identité de Jésus-Christ et celle du Père. Nombreux disciples s’attachaient déjà essentiellement à ce qui est en lien avec le faire, mais peu à l’identité même de Jésus-Christ. Philippe a dit à Jésus : « Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit ». Mais la réponse de Jésus a mis en lumière ce qu’il est fondamental de comprendre : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe! Celui qui m’a vu a vu le Père; comment dis-tu: Montre-nous le Père? » (Jean 14:8-9 NEG79). Le Fils a dit « Dieu est Esprit » et il a démontré les œuvres de l’Esprit de Dieu. De même aujourd’hui, nombreux sont ceux qui n’ont pas compris que celui qui a vu Jésus a vu le Père à l’œuvre, par l’Esprit qui était en lui et le poussait à agir conformément au Père. Jésus a fait connaître l’Éternel tel qu’il agit véritablement.

Lorsque Jésus répond à ses disciples, qui lui demandent de les enseigner à prier, la toute première chose qu’il demande/désire/proclame concerne le nom du Père : « Notre Père qui es aux cieux! Que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » (Matthieu 6:9-10 NEG79). Le terme traduit par le verbe « sanctifier » (hagiazo) a le sens de séparer des choses profanes, le sens de purifier. Le Père est saint, il n’y a pas de mal en Lui. Le Père est pur et ainsi son nom, sa renommée véritable, est pur. C’est Lui qui règne dans les cieux et sa volonté y est ainsi faite. En vérité, ce que Jésus laisse comprendre Son nom 11en tout premier lieu dans la prière qu’il enseigne, c’est le fait que le nom de notre Père céleste, sa réputation, tout ce qui vient à la pensée lorsque son nom est évoqué, a été salie sur terre parmi les hommes. Du mal est attribué au Père céleste et ainsi son nom est sali… Et la conséquence c’est que ce n’est pas le Père céleste qui règne sur terre, et donc sa volonté n’est pas faite sur terre comme elle est faite au ciel, et cela même parmi de nombreux croyants. Son nom a besoin d’être purifié sur terre, aussi parmi les croyants qui se réclament de Jésus-Christ. Le nom du Père céleste, le Créateur, doit être purifié dans la manière de penser et de comprendre les choses dont les hommes ont héritée, depuis que le mensonge au sujet de Dieu est entré dans ce monde et que les hommes y ont cru (cf. Genèse 3). L’Accusateur n’est pas seulement l’accusateur des hommes devant le Père, mais il est aussi l’accusateur du Père devant les hommes. L’Accusateur est le père du mensonge, celui qui a sali le nom de l’Éternel dans la pensée des hommes, et a amené ainsi les hommes à être le reflet d’une image déformée…

Jésus dit encore : « L’homme bon tire de bonnes choses de son bon trésor, et l’homme méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor«  (Matthieu 12:35 NEG). C’est d’un bon trésor que sont issues les bonnes choses qui font l’homme bon, et c’est d’un mauvais trésor que sont issues les mauvaises choses qui font l’homme mauvais. Ainsi, un homme qui est à la fois bon et mauvais, est ainsi parce qu’il possède un bon et un mauvais trésor, et qu’il tire des choses de ces deux trésors-là, sans discerner ce qui est de l’ordre du bon trésor et du mauvais trésor. Jésus dit à ce sujet : « Ainsi donc, tout spécialiste de la Loi qui a été instruit des choses qui concernent le royaume des cieux est semblable à un père de famille qui tire de son trésor des choses nouvelles et des choses anciennes » (Matthieu 13:52 BDS). Pour parvenir à la connaissance de la vérité, il est fondamental de tenir compte des paroles de Jésus. Ceci afin de discerner les bonnes choses et les mauvaises choses que les hommes ont prononcées au nom de l’Éternel, ou au nom de Jésus-Christ, et prononcent encore. Le bon trésor qui est composé de choses nouvelles et de choses anciennes, nécessite d’être instruit concernant le royaume des cieux. Il s’agit d’être instruit au sujet du monde invisible qui régit le monde visible. Et c’est uniquement Jésus qui a amené l’enseignement véritable pour ce qui concerne le royaume des cieux. Tous ceux qui ont précédé Jésus agissaient avec un mélange de Dieu et du diable, par ignorance au sujet du royaume des cieux. Ils ignoraient la vérité sur les réalités invisibles qui régissent le monde visible. Ainsi, par exemple, ils attribuaient à l’Esprit de l’Éternel le fait qu’un homme soit rendu capable de tuer mille de ses ennemis pour en être délivré… (cf. Juges 15:14-18). Avec une telle perspective, il n’est pas étonnant que ceux qui avaient été ainsi enseigné étaient incapables de discerner entre des démons et le Saint-Esprit… A des pharisiens, qui prenaient le Saint-Esprit pour un démon parce qu’ils étaient sans discernement, Jésus a affirmé : « Or, je vous le déclare, au jour du jugement les hommes rendront compte de toute parole sans fondement qu’ils auront prononcée. En effet, c’est en fonction de tes propres paroles que tu seras déclaré juste, ou que tu seras condamné » (Matthieu 12:36-37 NEG). Car, Jésus a encore dit : « ce qui sort de la bouche vient du cœur, et c’est ce qui souille l’homme » (Matthieu 15:18 NEG79). Et Jésus a encore dit ailleurs : « là où est ton trésor, là sera aussi ton cœur » (Matthieu 6:21 BDS). Cela ne s’applique pas uniquement aux richesses de ce monde, dont Jésus parle dans le passage, et dont certains en font leur trésor. C’est de ce qui habite le cœur de l’homme que l’homme s’exprime. Ainsi, toute parole non conforme à l’Éternel, le Père céleste tel que le Fils l’a révélé, est ce qui souille l’homme, car la parole de l’homme vient de son propre cœur. Celui dont le trésor n’est pas bon verra son cœur être coloré par ce trésor. Ses paroles et sa vie seront le reflet de son trésor. De la même manière, celui qui se nourrit à un mauvais arbre, mange un fruit qui n’est pas bon pour son être. Ses paroles et sa vie seront le fruit de l’arbre auquel il se nourrit. C’est pourquoi, il est écrit: « Par-dessus tout: veille soigneusement sur ton cœur, car il est à la source de tout ce qui fait ta vie » (Proverbes 4:23 BDS). Ainsi, il faut faire attention à quel arbre on se nourrit, et à quel arbre nous sommes « greffés ». Jésus a dit : « Je suis le vrai plant de vigne… » (Jean 15:1 BDS). « Je suis le cep de la vigne, vous en êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, portera du fruit en abondance, car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15:5 BDS). A ses disciples, à qui il a dit ces paroles, Jésus leur a aussi dit: « Vous aussi, vous avez déjà été purifiés grâce à l’enseignement que je (Jésus) vous ai donné » (Jean 15:3 BDS). L’enseignement que Jésus a donné à ses disciples les a purifiés, parce que Jésus a rétabli la vérité au sujet du Père, pour les orienter dans la bonne direction (cf. Jean 17:17).

C’est probablement débordant de son cœur rempli d’amour que Jésus s’était écrié : « Celui qui croit en moi croit, non pas en moi, mais en celui qui m’a envoyé; et celui qui me voit voit celui qui m’a envoyéJe suis venu comme une lumière dans le monde, afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. Si quelqu’un entend mes paroles et ne les garde point, ce n’est pas moi qui le juge; car je suis venu non pour juger le monde, mais pour sauver le monde. Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son juge; la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jourCar je n’ai point parlé de moi-même; mais le Père, qui m’a envoyé, m’a prescrit lui-même ce que je dois dire et annoncer. Et je sais que son commandement est la vie éternelle. C’est pourquoi les choses que je dis, je les dis comme le Père me les a dites » (Jean 12:44-50 NEG79). « Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas. Si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez! » (Jean 5:43 BDS). Cela est malheureusement toujours d’actualité aujourd’hui. Nombreux croyants ont tendance à recevoir toutes paroles venant des hommes qui viennent en leur propre nom, renommé par des titres, des publications, des diplômes, une position, un « ministère », etc et nombreux croyants ont tendance à placer les paroles des hommes au-dessus de celles prononcées par Jésus-Christ et qui vont à l’encontre des enseignements qu’ils ont reçu par tradition… (voir 2 Timothée 4 :3-4). Et ce, de la même manière que, déjà au temps de Jésus, beaucoup plaçaient les paroles de ceux qui ont précédé Jésus au-dessus des paroles de Jésus (cf. Jean 8:53, Jean 9:13, 28).

Paul a écrit aux Corinthiens une mise en garde valable pour chacun : « Pour ce qui est du fondement, nul ne peut en poser un autre que celui qui est déjà en place, c’est-à-dire Jésus-Christ. Or on peut bâtir sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses ou du bois, du chaume ou du torchis de paille. Mais le jour du jugement montrera clairement la qualité de l’œuvre de chacun et la rendra évidente. En effet, ce jour sera comme un feu qui éprouvera l’œuvre de chacun pour en révéler la nature. Si la construction édifiée sur le fondement résiste à l’épreuve, son auteur recevra son salaire; mais si elle est consumée, il en subira les conséquences. Lui, personnellement, sera sauvé, mais tout juste, comme un homme qui réussit à échapper au feu » (1 Corinthiens 3:11-15 BDS). C’est chacun qui subit pour lui-même les conséquences de ce qu’il croit. Tous ceux qui auront bâti sur le Christ avec de mauvais enseignements et/ou de mauvaises motivations (souvent de pair), verront s’écrouler ce qu’ils ont bâti… afin que subsistent seules les réalités inébranlables (cf. Hébreux 12:27, Matthieu 7:24-27). Au dernier jour, ils seront personnellement sauvés, mais tout juste dit Paul. Ils seront tout juste sauvés, au dernier jour, parce qu’ils ne rejetteront pas le Dieu unique et véritable qui sauve. La vérité qui est en Jésus-Christ à propos du Père céleste qui est le même hier, aujourd’hui et éternellement, et en qui il n’y a pas l’ombre d’un changement par rapport au nom de l’Éternel que Jésus-Christ a fait connaître, c’est que la condamnation se produira au jour du jugement (verdict) de la même manière qu’elle se produit déjà dans le présent… La condamnation se produira par l’incrédulité face à la vérité contenue dans les paroles de Christ: le Père ne juge personne (cf. Jean 5:22). Chacun subira en lui-même les conséquences de ce qu’il croit. La condamnation se produira en celui qui ne croit pas au pardon des péchés, et d’autant plus s’il attribue à Dieu le mal qui est l’œuvre du père du mensonge dès le commencement (cf. Matthieu 12:31-32). Attribuer du mal à Dieu remplit d’amertume contre Dieu (cf. Proverbe 19:3) et poussera certains à aller jusqu’à rejeter Dieu Lui-même, par incrédulité dans son amour et par le rejet de sa grâce. C’est ce qui pousse à fuir la lumière à cause des œuvres mauvaises. La préoccupation du Fils de l’homme, Jésus-Christ, quant à son retour sur terre est d’y trouver la foi (cf. Luc 18:7-8), car Dieu est celui qui défend promptement la cause des hommes qui font appel à Lui, mais l’incrédulité rend cette défense sans effet pour celui qui n’a pas confiance en Dieu. Jésus a parlé de la condamnation qui est déjà présente dans ce monde : « Celui qui met sa confiance en lui (Jésus) n’est pas condamné, mais celui qui n’a pas foi en lui est déjà condamné, car il n’a pas mis sa confiance en la personne du Fils unique de Dieu. Et voici en quoi consiste sa condamnation: c’est que la lumière est venue dans le monde, mais les hommes lui ont préféré les ténèbres, parce que leurs actes sont mauvais. En effet, celui qui fait le mal déteste la lumière, et il se garde bien de venir à la lumière de peur que ses mauvaises actions ne soient révélées… » (Jean 3:18-20 BDS). Jésus a proclamé publiquement: « Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres: il aura la lumière de la vie » (cf. Jean 8:12 BDS). « Aussi longtemps que je suis encore dans le monde, je suis la lumière du monde » (Jean 9:5 BDS). « C’est pour être la lumière que je suis venu dans le monde, afin que tout homme qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres » (Jean 12:46 BDS). Les ténèbres sont présentes dans le monde et les hommes y demeurent. Celui qui ne croit pas à la vérité qui est dans le Fils unique, Jésus-Christ, en particulier en ce qui concerne le pardon des péchés, fuit la lumière à cause de ses propres fautes. Il fuit la lumière déjà dans le présent. Pourtant, celui qui est la lumière du monde le sauverait, le délivrerait du péché et laverait sa conscience de ses fautes, mais l’Amour ne peut pas obliger l’autre à croire, ni à accepter la grâce, ni à accepter de l’aide.

Jésus a dit à ceux qui croyaient que Jésus blasphémait en annonçant le pardon des péchés : « Je vous le dis en vérité, tous les péchés seront pardonnés aux fils des hommes, et les blasphèmes qu’ils auront proférés; mais quiconque blasphémera contre le Saint-Esprit n’obtiendra jamais de pardon: il est coupable d’un péché éternel » (Marc 3:25-29 NEG79). Le fait est que déjà dans ce monde, ceux qui ont une image faussée de Dieu et Lui attribuent le mal qu’il ne commet pas, portent en eux-mêmes le poids de leur croyance, le poids de leurs fausses manières de penser et de comprendre les choses au sujet de Dieu. Sans compter le mal qu’ils commettent eux-mêmes, en conséquence de leur manière de penser (cf. Colossiens 1:21). C’est par une image tordue au sujet de l’Éternel qu’ils se maintiennent à une certaine distance de Lui, à cause de leurs fautes, et cela malgré Dieu Lui-même. L’Éternel a déjà montré la vérité, en Jésus-Christ, une fois pour toute à son sujet. Il a exprimé, en Christ, ce qu’il a à dire au sujet du péché, au sujet de la justice/droiture et au sujet du jugement/séparation. Mais celui qui ne tient pas compte des paroles de Jésus-Christ a déjà son juge: les paroles que Jésus a prononcées…

Son nom 8Il peut être bon de préciser que Paul aussi, ainsi que tout homme, l’auteur de ce site compris, est à lire en passant par la porte de la vérité: Jésus-Christ, avec ses paroles et ses actes*. Par exemple, à l’époque des lettres de Paul, écrites semble-t-il entre l’an 50 et 60, aucun des quatre évangiles rapportant les paroles de Jésus n’avait été mis pas écrit. Les évangiles semblent avoir été mis par écrit entre l’an 70 et 100/110, l’évangile de Jean, Fils de Zébédée, en dernier. Ainsi, une partie de la théologie de Paul qui a modelée le christianisme de l’église des romains jusqu’à aujourd’hui, toutes dénominations confondues ou presque, repose essentiellement sur sa connaissance des Écritures précédentes à Jésus-Christ, sans avoir eu la pleine connaissance de toutes les paroles de Jésus rapportées dans les évangiles plus tardivement. Deux des évangiles (Matthieu & Jean) sont notamment rapportés par des disciples qui ont été directement enseigné par Jésus, et ont entendues ses paroles de leurs propres oreilles. Ainsi, Paul se retrouve dans ses lettres avec certaines caractéristiques et actions qu’il attribue à Dieu, mais qui s’opposent à la vérité qui est en Jésus-Christ… Par exemple, l’idée que c’est Dieu qui endurcit lui-même le cœur des hommes et qu’il ne veut pas faire grâce à certains… En provenance des écrits de l’Ancien Testament, cette idée, qui s’oppose à la vérité qui est en Jésus-Christ, amène Paul à se retrouver face à une profonde incohérence dans le caractère de Dieu lui-même. Dans Romains 9, Paul en fait le constat en cours de discours, mais n’arrivant pas à résoudre son impasse, il fuit la réponse par une sorte d’attaque, avec une parole d’Esaïe, contre les éventuels opposant à l’idée qu’il vient d’exposer (cf. Romains 9:18-21). Cette incohérence avec laquelle Paul s’est trouvée, vient de l’ignorance des paroles de Jésus-Christ, et du fait de prendre toutes écritures sans filtrer par les paroles et la vie de Jésus-Christ. Pourtant, Paul avait bien saisi que l’on accède à la grâce de Dieu par le moyen de la foi. Il en a même fait pleinement l’expérience. Mais, par son ignorance des paroles de Jésus, et encore modelé par certains enseignements qu’il avait reçu de ses pères avant sa conversion (cf. Galates 1:11-24), Paul se retrouve parfois, dans la théologie qu’il expose, avec des caractéristiques de Dieu qui ne correspondent pas à ce que Jésus-Christ a enseignées et démontrées au sujet du Dieu unique et véritable, le Père du Fils unique. Ce n’est d’ailleurs pas étonnant que dans toutes ses lettres, comme dans sa lettre aux Romains, Paul ne s’appuie que très peu sur des paroles prononcées par Jésus, ni sur certains de ses actes, pourtant rapportés dans les évangiles. Il n’en avait simplement pas connaissance… Si Paul avait eu connaissance de tout le contenu rapporté dans les évangiles à propos de Jésus, en particulier ses paroles et ses actes, avec toute l’intégrité, la sincérité et la préoccupation de la vérité que Paul démontre dans ses lettres, il n’aurait par exemple certainement pas rendu un homme aveugle au nom du Seigneur (cf. Actes 13:11), ni inviter à l’excommunication (cf. 1 Corinthiens 5 :11-13). Jésus a dit: « Ils vous excluront des synagogues (assemblées)Et ils agiront ainsi, parce qu’ils n’ont connu ni le Père ni moi » (cf. Jean 16:2-3). Paul s’appuie sur de nombreux passages des Écritures précédentes à Jésus, et il semble prendre intégralement comme « parole de l’Éternel » tout ce qui a été exprimé autrefois « au nom de l’Éternel », sans toujours discerner ce qui n’est pas conforme à Jésus-Christ. L’ignorance des paroles et des actes de Jésus-Christ en est la cause.

Pour prendre un autre exemple, il y a une différence notoire entre les paroles de Paul et celles de Jésus au sujet de la destruction du temple du Saint-Esprit, c’est-à-dire notre propre corps. Paul a écrit aux Corinthiens: « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous? Si quelqu’un détruit son temple, Dieu le détruira. Car son temple est saint, et vous êtes ce temple » (1 Corinthiens 3:16-17 BDS). Jésus, quant à lui, qui ne fait que ce que le Père fait parce qu’ils sont parfaitement unis, a dit en parlant de son propre corps : « Démolissez ce Temple, et en trois jours, je le relèverai » (cf. Jean 2:19 BDS). A aucun moment, Jésus n’a émis l’idée ou le désir de détruire ceux qui le détruirait, lui qui pourtant était le temple du Saint-Esprit, dans sa version la plus sainte. Même après sa résurrection, Jésus n’a absolument rien fait, ou dit, qui aille dans le sens de soutenir cette pensée de Paul. Au contraire, durant sa venue Jésus a même corrigé l’enseignement qui avait été transmis sur un principe du mal pour le mal, par ceux qui l’ont précédé (cf. Exode 21:23-25, Matthieu 5:38-42, Matthieu 5 :21-26). Cette pensée que Paul a eue là est un résidu de la pensée tout humaine de ceux qui ont précédé Jésus-Christ. Cette manière de penser au sujet de l’Éternel est une ignorance, et un manque de discernement, au sujet de l’œuvre de Dieu et de l’œuvre de celui qui est le meurtrier dès le commencement…

L’auteur aux hébreux se retrouve avec un même problème d’incohérence, en parlant des sacrifices et de leur véritable inefficacité constatée, parce qu’il croit aux sacrifices comme étant quelque chose de conforme à l’Éternel (cf. Hébreux 10:1-10). Dieu prescrirait-il des choses qu’il sait être inefficace, tout en attendant des siècles avant d’amener la solution par Jésus-Christ, qui consiste dans la connaissance de la vérité concernant le Père, et la vérité concernant le Fils unique Jésus-Christ ? C’est pourtant bien là, l’image tordue qui habite de nombreux croyants. L’incohérence soulignée par l’auteur aux hébreux l’amène dans une impasse qu’il ne résout pas vraiment. Il considère simplement une abolition du « premier culte » pour établir le « second », en regardant à Jésus-Christ comme à un sacrifice prétendu demandé par l’Éternel en conformité avec les prescriptions de Moïse. Cette idée fait du Père céleste le meurtrier indirecte, et avec préméditation, de son propre Fils, le seul homme ayant marché sur terre totalement sans péché de toute l’histoire de l’humanité… Son nom 12Et cette idée fait percevoir le Père céleste comme quelqu’un qui répond aux injustices par la plus grande des injustices, pour affirmer ensuite que le Père céleste est juste… Ces idées s’opposent à la justice que Christ a enseignée, et démontrée en pratique. Cette incohérence de l’auteur aux hébreux vient du fait de n’avoir pas tenu compte des paroles de Jésus-Christ, ni même des paroles de Jérémie qui vont dans le sens de Christ  (cf. Jérémie 7:21-28). Pourtant, l’auteur aux Hébreux a bien tenu compte dans son explication de certaines paroles de David qui allaient dans le sens de Christ (cf. Psaume 40:7-9). Jésus-Christ, en citant le prophète Osée, a dit : « Allez donc apprendre quel est le sens de cette parole: Je désire que vous fassiez preuve d’amour envers les autres plutôt que vous m’offriez des sacrifices »  (Matthieu 9:13 BDS). « Ah! si vous aviez compris le sens de cette parole: Je désire que vous fassiez preuve d’amour envers les autres plutôt que vous m’offriez des sacrifices, vous n’auriez pas condamné ces innocents (nb: il s’agit des disciples de Jésus qui désobéissaient à certaines prescriptions tout humaines…) » (Matthieu 12:7 BDS). Jésus a mis en évidence que les sacrifices ne sont pas ce que l’Éternel demandait. Il semble que l’Esprit-Saint avait déjà essayé de le transmettre par la bouche de Jérémie (cf. Jérémie 7:21-28), même si, à la lumière de Christ, Jérémie n’a pas démontré pour autant, dans toutes ses paroles et ses œuvres, une inspiration divine et une compréhension correct de qui est l’Éternel. Les paroles de Jésus à propos de ceux qui l’ont précédé sont sans équivoques et il est bon de les redire :Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs (kleptes: nom transmis aux faux enseignants) et des brigands (lestes: pillards); mais les brebis ne les ont point écoutés. Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages. Le voleur (kleptes) ne vient que pour dérober, égorger (thuo) et détruire (apollumi); moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis(Jean 10:8-11 LSG). Jésus laisse entendre ici que tous ceux qui l’ont précédé sont des enseignants qui détournent de la vérité (par leur ignorance) en déclarant que des gens devaient mourir, et ces voleurs (faux enseignants) faisaient des sacrifices, dont l’agneau pascal… C’est ce que Jésus dit réellement, car le terme traduit par égorger est « thuo » qui signifie sacrifier, immoler, tuer, égorger l’agneau pascal. Et le terme traduit par détruire est « apollumi » qui signifie notamment démolir entièrement, mettre en ruine, tuer, déclarer que quelqu’un doit mourir… Et c’est bien là ce que les hommes qui ont précédé Jésus attribuaient comme caractéristique à l’Éternel et enseignait comme « parole de l’Éternel ». Jésus dit que tous ceux qui sont venus avant lui entrent dans cette catégorie d’enseignants qui détournent de la vérité, notamment par ces caractéristiques: faire des sacrifices et déclarer que quelqu’un doit mourir… Ainsi, à moins de considérer l’Éternel Lui-même comme un voleur (kleptes) qui demande des sacrifices, qui déclare la peine de mort, qui tue, qui vole et qui détruit, Jésus laisse comprendre ici, dans ses propres paroles, que ni les sacrifices, ni l’idée que quelqu’un doit mourir ne viennent de l’Éternel… Le bon berger donne jusqu’à sa propre vie pour ses brebis, il ne sacrifie pas leurs agneaux, et encore moins son propre fils… Si une brebis s’égare, le bon berger n’ordonne pas sa mort, mais il va la chercher. La brebis qui passe par la porte, qui est le Christ, trouve une nourriture qui produit la vie. Et une brebis qui trouve la vie éternelle ne vit plus pour elle-même, et n’a pas peur de mourir, ni de donner sa vie pour sauver celle des autres. Mais la brebis qui cherche à sauver sa vie la perdra.

Ces paroles de Jésus au sujet de ceux qui l’ont précédé étaient très difficiles à accepter par ses auditeurs, déjà en son temps… Ces paroles de Jésus allaient à l’encontre de beaucoup de choses qui étaient crues comme « parole de l’Éternel » et transmises par les hommes depuis des siècles, au nom de l’Éternel. Ces paroles de Jésus changent certaines caractéristiques du nom de l’Éternel, c’est-à-dire une partie des actions qui lui sont attribuées et de ce qu’il demande réellement. Ces paroles de Jésus changent beaucoup d’idées préconçues, qui étaient dans la manière tout humaine de penser et de comprendre les choses au sujet de l’Éternel, dont les hommes ont parlé sans l’avoir jamais vu… Jean nous laisse d’ailleurs savoir que ces paroles de Jésus provoquaient de la division parmi les Juifs qui les ont entendues, et aussi différentes réactions de leur part: « Il y eut de nouveau, à cause de ces paroles, division parmi les Juifs. Plusieurs d’entre eux disaient: Il a un démon, il est fou; pourquoi l’écoutez-vous? D’autres disaient: Ce ne sont pas les paroles d’un démoniaque; un démon peut-il ouvrir les yeux des aveugles? » (Jean 10:19-21 NEG79). Toutes sortes de pensées venaient à l’esprit chez les auditeurs de ces paroles de Jésus, au point de le prendre pour un fou et un démoniaque… Ces paroles allaient profondément à l’encontre de l’image qu’ils avaient de l’Éternel et qui se trouve dans les Écritures précédentes à Jésus. Ces paroles allaient aussi à l’encontre de l’image qu’ils avaient des hommes de Dieu qui ont précédé Jésus. Ces paroles de Jésus allaient à l’encontre d’une certaine partie de l’enseignement qu’ils avaient reçu et qui était transmis par tradition depuis de nombreuses générations… En parlant de prescriptions tout humaines ajoutées autour du commandement d’honorer père et mère, et qui amenaient à offrir des offrandes à Dieu à la place de soutenir père et mère, Jésus avait dit: « Voilà comment vous annulez la Parole de Dieu par votre tradition, celle que vous vous transmettez. Et vous faites bien d’autres choses du même genre » (Marc 7:13 BDS). Après avoir dit à ses disciples que le Saint-Esprit, le Défenseur, convaincra le monde qu’il s’égare au sujet du péché, de la justice et du jugement de Dieu, Jésus a ajouté: « J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais elles sont encore trop lourdes à porter pour vous. Quand l’Esprit de vérité sera venu, il vous conduira dans la vérité tout entière… » (Jean 16:12-13 BDS). Toutefois, il est évident dans les évangiles, avec certaines autres paroles prononcées par Jésus, qu’il y a une intention derrière le fait d’avoir choisi de donner sa vie en faisant un lien avec la Pâques, qui commémorait notamment la sortie de l’esclavage du peuple d’Israël, et une intention que sa mort coïncide avec le moment même où l’on sacrifiait l’agneau pascal. La manière de penser du peuple Juif était profondément imprégnée de ces choses depuis des générations. Mais la vie des disciples de Jésus qui ont reçu l’Esprit de vérité, et qui se sont attachés à l’enseignement de Jésus, a clairement démontré que l’intention de l’Éternel était, en Christ, de rétablir la vérité à son sujet, et rétablir la vérité au sujet des hommes et de mettre un terme à un certain nombre de prescriptions, données par ceux qui ont précédé Jésus avec une pensée tout humaine qui était contraire à l’amour et à la pensée de l’Éternel. Et à travers la vérité qui est en Jésus-Christ, sauver les hommes de leur fausse manière de penser qui les mènent à la perdition, et leur donner accès aux réalités du règne de Dieu régit par l’amour.

Christ est celui qui a fait connaître le nom véritable de l’Éternel. « Il n’y a de salut en aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12 NEG79). Jésus est Le chemin vers le Père, dans le sens que c’est Le chemin pour connaître Le Père tel qu’Il est et venir au Père. Jésus est La vérité et La vie, personne ne parvient à la connaissance correcte du Père sans passer par la vérité qui est en Jésus-Christ (cf. Jean 14:6). Jésus a été clair, parmi tous les hommes qui l’ont précédé, aucun ne connaissait le Père. Jésus a encore enseigné : « Entrez par la porte étroite (Christ); en effet, large est la porte et facile la route qui mènent à la perdition. Nombreux sont ceux qui s’y engagent. Mais étroite est la porte et difficile le sentier qui mènent à la vie. Qu’ils sont peu nombreux ceux qui les trouvent… » (Matthieu 7:13-14 BDS). « C’est l’Esprit qui donne la vie; l’homme n’aboutit à rien par lui-même. Les paroles que je vous ai dites sont Esprit et vie » (Jean 6:63 BDS). « Celui qui ne m’aime pas ne garde point mes paroles. Et la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé. Je vous ai dit ces choses pendant que je demeure avec vous. Mais le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom (Jésus: Dieu sauve), vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je (Jésus) vous ai dit » (Jean 14:24-26 NEG79). Si l’un des rôles de l’Esprit-Saint, qui est la puissance de Dieu (cf. Actes 1:8), est non seulement d’enseigner toutes choses, mais de rappeler tout ce que Jésus a dit, alors il est plus que fondamental de s’attacher aux paroles que Jésus a prononcées et qui ont été rappelées à ceux qui ont les premiers reçu l’Esprit-Saint. Ceux qui ont entendues ces paroles de vive voix, ou de première main, et en ont mis une partie suffisante par écrit…

« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:16 NEG79). « Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ » (Jean 17:3 NEG79). 

Ma prière est celle que Jésus a enseignée : « Notre Père qui es aux cieux! Que ton nom soit sanctifié… sur la terre… » (Matthieu 6:9 NEG79)

« Que la grâce et la paix vous soient multipliées par la connaissance de Dieu et de Jésus notre Seigneur! » (2 Pierre 1:2 NEG79)

« L’enseignement du sage (Christ) est une fontaine de vie, il fait éviter les pièges de la mort » (Proverbes 13:14 BDS).

« En lui (Christ) se trouvent cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance » (Colossiens 2:3 BDS).

« car c’est auprès de toi (Eternel) qu’est la source de la vie, et c’est par ta lumière (Christ, lumière du monde) que nous voyons la lumière (l’Eternel) » (Psaumes 36:10 SG21).

* à noter: les articles de ce site sont d’ailleurs en plus ou moins constante relecture/révision depuis début 2016, la connaissance continuant d’augmenter, et les paroles de Jésus prenant du relief, certaines corrections s’avèrent nécessaires par préoccupation de la vérité qui est en Jésus-Christ. Les articles relus/révisés sont notés avec ce signe * dans la liste des articles.