Bon arbre et mauvais arbre, discernement – 1ère Partie

Dans les textes bibliques, nous lisons que Jésus a dit qu’il est la vérité (cf. Jean 14:6) et qu’il n’est qu’un avec le Père céleste (cf. Jean 10:30), signifiant qu’il est dans une parfaite unité avec le Père. Le Père céleste est celui qui est l’Éternel dont les hommes ont parlé déjà dans les textes bibliques antécédents à Jésus, tout en ayant jamais vu ce Dieu dont ils ont parlé. Jésus-Christ, lui, est en parfaite unité avec le Père céleste, il a dit ce qu’il a vu chez le Père, c’est de Dieu qu’il est sorti et c’est de lui qu’il est venu (cf. Jean 8:42, Jean 8:38). Tout au long des textes bibliques antécédents à Jésus, on lit des passages qui annonçaient et laissaient percevoir la venue du Christ et qui pointaient vers lui. Il est donc essentiel de partir des paroles de celui dont les textes bibliques nous rapportent qu’il est lui-même la vérité, qu’il a vu ce que le Père fait et qui est venu du Père dans le monde (cf. Jean 16:28), il s’agit du fils unique Jésus-Christ. Il est fondamental de partir de ce point d’entrée de la vérité dans le monde pour lire tous les textes bibliques, quels qu’ils soient, et discerner les choses exprimées par les hommes à propos de Dieu et des choses de Dieu, parce que personne n’a jamais vu Dieu. Dieu est Esprit (cf. Jean 4:24).

bon-arbre-01Parmi les douze que Jésus a choisis, qui l’ont côtoyé de près et qu’il a enseignés, le disciple Jean, fils de Zébédée (cf. Marc 1 :19, Matthieu 4 :21, Luc 5 :10), a écrit que Jésus s’est adressé au Père en ces termes : « Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi je t’ai connu, et ceux-ci (Jésus parle ici de ses propres disciples) qui ont connu que tu m’as envoyé. Je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que je sois en eux » (Jean 17 :25-26 LSG). Ailleurs, en s’adressant à certains Juifs, Jésus leur a dit : « Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien. C’est mon Père qui me glorifie, lui que vous dites être votre Dieu, et que vous ne connaissez pas. Pour moi, je le connais; et, si je disais que je ne le connais pas, je serais semblable à vous, un menteur. Mais je le connais, et je garde (tereo qui signifie s’occuper soigneusement, prendre soin de) sa parole » (Jean 8 :54-55 NEG79). Et dans l’introduction de l’évangile qu’il a mis par écrit, ce même Jean, fils de Zébédée, a affirmé en s’appuyant sur ce qu’il a compris des paroles de Jésus: « Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître » (Jean 1 :18 LSG). C’est donc sur la base des paroles de Jésus qu’il a entendues que Jean dit que Jésus est le fils unique qui a fait connaître Dieu. On parle ici de celui, Dieu, que personne n’a jamais vu et que le monde n’a pas connu. Le terme traduit par monde est kosmos qui signifie l’univers, la terre et ses habitants. Jean, en parlant à partir de sa propre expérience et de celle d’autres disciples qui l’ont entouré, a écrit à propos du fils unique : « Et nous avons tous reçu de sa plénitude (ce qui est à son plus haut degré de développement), et grâce pour grâce, car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ » (Jean 1 :16-17 LSG).

Les textes bibliques nous rapportent donc que la connaissance de Dieu (celui que personne n’a jamais vu et que le kosmos n’a pas connu), ainsi que la grâce et la vérité sont venus par un seul homme : Jésus-Christ. C’est lui qui a fait connaître Dieu, notre Père céleste tel qu’il est véritablement. Alors partons de celui dont les textes bibliques rapportent qu’il est la vérité, le fils unique Jésus-Christ, regardons les paroles qu’il a prononcées et qui nous sont rapportées dans les textes bibliques. Les paroles que Jésus a prononcées doivent impérativement être la référence de départ de toute lecture des textes bibliques, que ces textes soient antécédents à Jésus ou succédant.

Jésus a laissé entendre que le kosmos n’a pas connu Dieu. Le kosmos n’a jamais vu Dieu. Alors regardons ce que Jésus a enseigné à propos du discernement, nécessaire pour connaître Dieu et les choses de Dieu, car personne n’a jamais vu Dieu, mais Jésus-Christ est sorti et venu de Dieu.

A des pharisiens qui croyaient que Jésus chassaient les démons par Béelzébul, prince des démons (voir Matthieu 12 :22-30), Jésus a dit : « Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’esprit ne sera point pardonné. Quiconque parlera contre le fils de l’homme, il lui sera pardonné; mais quiconque parlera contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir. Ou dites que l’arbre est bon et que son fruit est bon, ou dites que l’arbre est mauvais et que son fruit est mauvais; car on connaît l’arbre par le fruit » (Matthieu 12 :31-34 NEG79). Ces croyants auxquels Jésus s’adresse prenaient l’esprit qui était en Jésus et par lequel il faisait les œuvres du Père pour un esprit démoniaque. Ainsi, ils parlaient contre le Saint-Esprit en le prenant pour le prince des démons. Cela se produisait parce qu’à travers l’enseignement qu’ils avaient reçu de leurs pères, ils n’avaient pas le discernement entre ce qui est conforme à l’Esprit de Dieu et ce qui ne l’est pas. Car personne n’a jamais vu Dieu. En enseignant dans le temple, Jésus s’est d’ailleurs écrié aux Juifs qui étaient là : « Vous me connaissez, et vous savez d’où je suis. Je ne suis pas venu de moi-même : mais celui qui m’a envoyé est vrai, et vous ne le connaissez pas. Moi, je le connais; car je viens de lui, et c’est lui qui m’a envoyé«  (Jean 7 :28-29 LSG). En enseignant encore une fois dans le temple (voir Jean 8 :20), à ceux qui lui ont spécifiquement demandé où est son Père, Jésus répondit : « Vous ne connaissez ni moi, ni mon Père. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père«  (Jean 8 : 19 LSG). Il faut prendre conscience qu’en parlant de son Père, Jésus est en train de leur parler de l’Éternel, le Dieu auquel pourtant tous ces auditeurs de Jésus se référaient et au nom duquel ils agissaient. Et ces croyants pensaient certainement avoir du discernement en disant que Jésus chassait les démons par Béelzébul…

Ailleurs dans les textes bibliques, on trouve que Jésus a dit à une femme samaritaine : « Dieu est Esprit » (cf. Jean 4:24). Ainsi, nul n’a jamais vu Dieu, l’Esprit. L’Éternel est Esprit. De plus, les Juifs à qui Jésus s’adresse ne connaissaient pas ce Père qui l’a envoyé, c’est-à-dire Dieu lui-même [1], c’est-à-dire l’Esprit, cet Éternel dont les hommes ont parlé sans le connaître tel qu’il est. La conséquence est que ces croyants, Juifs, bien qu’étant tournés vers Dieu et appartenant pourtant au peuple descendant d’Israël (Jacob), confondaient l’œuvre de Dieu et l’œuvre d’origine démoniaque à cause de leur méconnaissance de l’Esprit-Saint (Dieu). Ils ne connaissaient pas Dieu, l’Esprit. Ils étaient sans discernement des esprits. Attribuer à une source démoniaque les œuvres du Saint-Esprit et attribuer au Saint-Esprit des œuvres d’origine démoniaque, c’est là ce que Jésus appelle dans ce passage : blasphémer contre l’esprit. Blasphémer contre le Saint-Esprit, c’est blasphémer contre Dieu lui-même, car Dieu est Esprit, il est l’Esprit-Saint qui est le même de toute éternité. Mais les hommes ne le connaissaient pas, ils ne savaient pas discerner cet Esprit-là (l’Esprit-Saint) des autres esprits.

bon-arbre-02Le terme pour péché qui est utilisé dans Matthieu 12 ci-dessus, c’est hamartia qui vient de hamartano et qui signifie par définition : erreur, faux état d’esprit. Cela consiste à un état de l’esprit, dont une manière de penser et une manière de comprendre les choses, qui est contraire à Dieu (l’Esprit). Pour mieux comprendre, on pourrait parler du péché en termes d’un esprit en mauvais état, un esprit qui est malade et qui a donc besoin d’être rétabli. Un esprit en mauvaise état pense de manière contraire à Dieu, contraire à l’amour. La loi de Dieu, telle que Christ l’a enseignée (voir Matthieu 5 :21-48) c’est l’amour [2], un amour tel qu’il a aussi démontré dans sa vie et par sa vie. Jusqu’à sa mort, sa résurrection et jusqu’à ce qu’il s’en aille auprès du Père, Jésus a démontré les caractéristiques véritables de l’amour, celles qu’il a enseignées.

Ce sont les manières de penser qui produisent les paroles et les actions (cf. Colossiens 1 :21). Jésus laisse comprendre, dans Matthieu 12, que tout faux état d’esprit sera pardonné aux hommes. Il s’agit de toute fausse manière de penser et toute fausse manière de comprendre les choses qui produit des actions mauvaises et qui a aussi pour conséquence des blasphèmes. Blasphémer consiste à porter des accusations graves et mensongères, des diffamations qui font perdre à quelqu’un sa réputation en lui imputant un fait qui porte atteinte à son honneur et à sa considération. Jésus dit que tout cela sera pardonné aux hommes. Il est important de relever que Jésus ne donne aucune condition préalable nécessaire à ce pardon. Les mauvaises actions des hommes et leurs diffamations seront pardonnées aux hommes sans prérogative, même si celui qui est diffamé est la personne de Jésus-Christ dans son humanité – C’est ce que Jésus sous-entend lorsqu’il utilise l’expression « fils de l’homme » en parlant de lui-même, il s’agit là de son humanité – Cette affirmation de Jésus est valable pour tout fils/fille d’homme, c’est-à-dire pour tout être humain, quel qu’il soit. Conformément à ce que Jésus dit dans ce passage, tout péché et tout blasphème contre des êtres humains sera pardonné aux êtres humains sans aucune condition. Mais Jésus laisse clairement comprendre que celui qui porte des accusations mensongères [3] contre le Saint-Esprit, c’est-à-dire celui qui porte des diffamations déformant la réputation du Saint-Esprit en lui imputant un fait qui porte atteinte à son honneur et à sa considération, cela ne sera pas pardonné chez cette personne, ni dans le présent, ni dans les siècles à venir. Dans le passage de Matthieu 12, Jésus n’attribue aucune rancune à Dieu (l’Esprit). Il ne dit pas que ce serait Dieu qui tienne compte du blasphème contre le Saint-Esprit et ne veuille pas pardonner, chez la personne, le blasphème contre lui (Saint-Esprit). Mais Jésus laisse entendre que le blasphème contre le Saint-Esprit, en provenance d’une confusion, ne peut pas être pardonné, ni dans le présent, ni dans les siècles à venir. Le verbe pour pardonner est aphiemi qui signifie notamment envoyer au loin, ne tenir aucun compte de, oublier, laisser aller. Le nom correspondant est aphesis qui a le sens de libérer de l’esclavage. C’est donc la délivrance des fausses manières de penser (un faux état de l’esprit) qui n’est pas possible, ni dans le présent ni dans le futur. Cette délivrance n’est pas possible chez une personne qui ne différencie pas l’Esprit de Dieu d’avec les esprits mauvais et qui attribue à l’Esprit de Dieu des choses qui lui sont contraires et en vient ainsi à parler contre l’Esprit-Saint. La cause du problème ne se trouve pas au niveau des blasphèmes en tant que tels, mais dans le manque de discernement dont ils sont issus. Jésus démontre d’ailleurs clairement dans cette situation qu’il ne tient pas compte et ne condamne pas ces croyants auxquels il s’adresse, malgré leurs propos blasphémateurs. Pourtant, leur blasphème est porté précisément et déjà dans le présent contre le Saint-Esprit qui est en Jésus. Jésus démontre le pardon de sa part envers ces hommes. Jésus démontre le fait qu’il ne tient pas compte de ces blasphèmes, alors qu’il met pourtant en lumière que leur affirmation est un blasphème contre le Saint-Esprit qui est en lui. Jésus ne les accuse [4] pas, ne les juge [5] pas et ne les condamne [6] pas pour leur blasphème contre le Saint-Esprit. Il démontre là que le Saint-Esprit qui est en lui ne le fait pas. Dieu est Esprit et il est dans une parfaite unité avec Jésus. Jésus et le Père (l’Esprit) ne sont qu’un, parfaitement uni par l’esprit. Et tout ce que le Père (l’Esprit) fait, le fils le fait pareillement. Jésus fait tout ce qu’il a vu faire au Père (cf. Jean 5:19). Jésus leur pardonne donc sans condition préalable et il prend soin d’enseigner ces croyants et les avertit des conséquences, dans le présent et dans l’avenir, de leur fausse manière de penser et fausse manière de comprendre les choses. Ces conséquences sont valables pour ceux à qui Jésus s’adresse, mais aussi pour ceux qui suivent leurs fausses manières de penser. Jésus met en lumière leur manque de discernement des esprits et il leur parle des conséquences de ce manque de discernement: l’impossibilité d’être délivré des fausses manières de penser. Soit, l’impossibilité d’être guéri d’un esprit en mauvais état. En réalité, une confusion entre le Saint-Esprit et un esprit démoniaque amène l’homme, dans ce monde où l’on ne voit pas Dieu (l’Esprit), à rejeter des choses du Saint-Esprit par ignorance. bon-arbre-03Cela conduit à rejeter, par manque de discernement, des choses qui viennent de Dieu lui-même et à recevoir des choses en provenance d’esprits mauvais [7]. Le Saint-Esprit possède en lui-même la saine manière de penser, il est la saine manière de penser, il est le Dieu de toute éternité. Dieu est Esprit, il est l’Esprit-Saint, l’Éternel qui ne change pas. Ce que Jésus laisse aussi déjà percevoir en disant « Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’esprit ne sera point pardonné » (Matthieu 12 :31 NEG79), c’est que le Saint-Esprit peut amener l’esprit des hommes à être complètement rétablie et conforme à Dieu dans la mesure du discernement entre ce qui est conforme à l’Esprit-Saint et ce qui ne l’est pas. Le discernement est essentiel. Jésus est le discernement. Car Jésus est le témoin de la vérité conforme à l’Esprit-Saint. Et de même, l’Esprit-Saint rend témoignage de Jésus. Ceci s’accorde avec ces paroles de Jésus : « Mais le consolateur (parakletos qui signifie convoqué, appelé aux côtés, un aide, un avocat), l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera (hupomimnesko qui signifie remettre en mémoire) tout ce que je vous ai dit«  (Jean 14 :26 NEG79), et « Quand sera venu le consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui vient du Père, il rendra témoignage de moi; et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi dès le commencement » (Jean 15 :26-27 NEG79), et « Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité… » (Jean 16 :13a NEG79).

A noter, depuis la venue de Jésus, le Père n’envoie pas l’Esprit-Saint en réponse à un autre nom, mais Jésus dit que c’est en son mon qu’il est envoyé. Depuis la venue de Jésus, le Saint-Esprit rend témoignage que Jésus est bien la vérité. Précédemment, le Saint-Esprit avait inspiré l’annonce de choses qui concernaient Jésus-Christ. Jésus est la vérité au sujet du Père (l’Esprit), la vérité à laquelle il est impératif de se référer. En présence d’Élie et de Moïse aux côtés de Jésus, la voix du Père (l’Esprit) s’est faite entendre pour Pierre, Jacques et Jean en ces termes: « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection: écoutez-le! » (Matthieu 17:15 NEG79). Les hommes prenaient Élie et Moïse comme des références indiscutables au sujet de toutes choses qu’ils ont transmises au nom de Dieu. Et Pierre semblait vouloir mettre Élie et Moïse sur un plan d’égalité avec Jésus (cf. Matthieu 17:4), et c’est à ce moment précis que la voix du Père s’est faite entendre: Il faut écouter Jésus. Jésus a enseigné à ses auditeurs, par exemple, que c’est Moïse en qui ils ont mis leur espérance qui est leur accusateur (cf. Jean 5:45), mais que lui, Jésus, ne les accuserai pas devant le Père. Jésus a enseigné, par exemple, à Jacques et Jean qui avaient l’idée de faire comme Élie et de réduire des hommes en cendre, qu’ils ne savaient pas quel esprit leur inspirait de telles pensées! (cf. Luc 9:54-55, 2 Rois 1). Jésus est le seul nom par lequel les hommes peuvent être sauvés (cf. Actes 4:12), notamment parce qu’il est le seul qui a révélé la vérité au sujet du Père (l’Esprit), tel qu’il est véritablement et sans aucun mélange avec les œuvres du diable. C’est Jésus qui a fait connaître le Père, alors que ni Moïse, ni Élie, ni personne d’autre ne pouvaient le faire connaître tel qu’il est véritablement. Moïse, Élie et tous ceux qui sont venus avant Jésus font partie du kosmos dont Jésus dit qu’il n’a pas connu Dieu (voir aussi Jean 10:8-10). C’est pourquoi c’est en Jésus, en son nom à lui, que l’Esprit-Saint est maintenant envoyé. Le terme traduit par nom est onoma qui signifie noms propres à chacun. Le nom est utilisé pour tout ce qu’il recouvre, tout ce qui est pensé ou ressenti quand il est amené à l’esprit par sa mention, en entendant ce nom, en s’en rappelant, tant par le rang, l’autorité, les actions etc. Et il s’agit ici du nom du fils unique, celui qui est à l’image du Père, celui qui est l’expression parfaite de son être (cf. Hébreux 1:3). En parlant du nom de Jésus, il s’agit donc de tout ce qui est pensé et amené à l’esprit lorsque son nom est mentionné, tout ce qui est conforme à la vérité qu’il a révélée et qui est inclue en Jésus. Il faut prendre conscience que le nom avec lequel notre Père céleste (l’Esprit) a envoyé son fils unique c’est « Yeshua » qui signifie « Dieu sauve« . Il n’y a aucune condition dans la vérité que c’est Dieu qui sauve, et Jésus en a fait la démonstration autour de lui. Mais Jésus a aussi enseigné et démontré que c’est l’ignorance de la vérité qui empêche les hommes de faire la pleine expérience du salut de Dieu. Il peut y avoir toutes sortes de pensées ou d’idées préconçues qui viennent à la mention du nom « Dieu », et d’autres qui viennent aussi à la mention du nom « Jésus », et qui ne correspondent pas à ce que Jésus a enseigné et démontré à leur propre sujet mais qui sont modelées par tous ceux qui ont précédé Jésus. Et ce sont ces idées fausses, ces fausses manières de penser, celles qui ne correspondent pas à ce que Jésus a enseigné et démontré, qui poussent les hommes à rejeter la vérité qui sauve (délivre, libère, restaure, rétabli, guéri, béni). L’esprit des hommes reste alors dans un mauvais état, avec de fausses manières de penser et avec de fausses manières de comprendre les choses… Toutefois, le Père envoie l’Esprit-Saint en lien avec le nom de Jésus, mais pas en lien avec un autre nom. Car le Saint-Esprit rend témoignage à la vérité et Jésus-Christ est la vérité. Et Jésus a dit: « Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent » (Luc 11 :13 NEG79).

Le Père donne de bonnes choses. Le Saint-Esprit est une bonne « chose » que le Père céleste donne à ceux qui le lui demande, et qui demeure éternellement avec nous (cf. Jean 14:16). Dieu seul est bon. Dieu est Esprit et le Saint-Esprit donne de bonnes choses. Il y a un véritable besoin de l’aide de l’Esprit-Saint (Dieu) d’une part, mais aussi un besoin du témoignage des paroles de Jésus et de sa propre vie d’autre part. Car l’Esprit de Dieu s’il n’est pas associé à la vérité que Jésus-Christ a enseignée et démontrée ne produit pas dans ce monde un résultat très différent de celui qu’ont vécu et transmis Élie, Moïse, et tous ceux qui sont venus avant Jésus… et c’est le cas aussi depuis Jésus, pour ceux qui ne tiennent pas compte de la vérité qui est en Jésus-Christ. L’esprit des hommes étaient déjà dans un mélange et une confusion avant Jésus. Il leur manquait le discernement que Jésus a apporté et c’est pourquoi le Saint-Esprit pointait déjà vers Jésus comme d’une nécessité salutaire. C’est Jésus qui est le témoin de l’Esprit-Saint et l’Esprit-Saint est le témoin de Jésus. L’Esprit-Saint était déjà le témoin de Jésus bien avant même la venue de Jésus-Christ. C’est par l’inspiration de l’Esprit-Saint que des hommes ont annoncé des choses qui se référaient à Jésus, sans forcément en avoir conscience sur le moment. Toutefois, il leur manquait le discernement de ce qui était de l’Esprit de Dieu et ce qui ne l’était pas, ainsi ils ont transmis un mélange qui est présent même dans leurs paroles prophétiques. Toutefois ce qui annonçait la venue du Christ était suffisamment perceptible pour que le peuple s’attende au Christ (cf. Matthieu 11:3, Luc 7:19-20, Jean 1:41, 4:25-26).

La confusion entre les esprits mauvais et l’Esprit de Dieu (l’Esprit-Saint) amène à rejeter la vérité par manque de discernement. Car le Saint-Esprit est l’Esprit de vérité (cf. Jean 16 :13). Sans le témoignage du fils unique, Jésus-Christ, il est impossible de discerner et de comprendre les choses correctement. Le rejet de la vérité que Jésus-Christ a enseignée et démontrée est ce qui maintient le croyant dans des fausses manières de penser qui produisent sa propre condamnation, en le maintenant sous le pouvoir du mal et dans les ténèbres, ou régulièrement à l’écart de la lumière à cause de ses œuvres mauvaises (cf. Jean 3 :17-21). Un tel croyant ne peut pas être délivré de l’esclavage du péché. Il reste esclave de fausses manières de penser et de fausses manières de comprendre les choses. Un tel croyant ne peut pas parvenir à vaincre le mal pour atteindre le stade adulte dans la foi (voir 1 Jean 2:12-14). C’est pourquoi le discernement de ce qui est conforme à l’Esprit-Saint qu’apporte Jésus-Christ est fondamental. Il s’agit de discerner les manières de penser et de compréhension des choses, discerner celles qui sont conformes à la vérité qui est en Jésus-Christ et celles qui ne le sont pas. Et cela est essentiel aussi pour ce que les hommes ont exprimé avant, pendant et après Jésus. Pour ce discernement, trois choses sont nécessaires: la connaissance du Père tel que Jésus l’a révélé, la connaissance du Fils tel que Jésus l’a révélé, et la connaissance du Saint-Esprit tel que Jésus l’a révélé. Le Fils unique est central. Ce qui est avant pointe vers le Fils unique et ce qui est après pointe vers le Fils unique. Car c’est lui l’image visible du Dieu invisible et l’expression parfaite de son être. Tout ce qui vient à la pensée lorsqu’on entend le nom « Père céleste », ou le nom « Fils », ou le nom « Saint-Esprit » se doit d’être conforme à ce que Jésus-Christ a enseigné et démontré au sujet de ces trois noms qui sont dans une parfaite unité d’esprit. Et c’est à cette parfaite unité d’esprit que Dieu (l’Esprit) désire joindre ses disciples (cf. Jean 17:22-23, 11). C’est pourquoi aussi Jésus a laissé entendre, à ses propres disciples, que pour faire des disciples il est nécessaire d’être immergé dans le nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit (cf. Matthieu 28:18-20). Il s’agit d’être immergé dans les caractéristiques véritables du Père, celles du Fils et celles du Saint-Esprit telles que Jésus-Christ les a révélées. C’est Jésus qui a fait connaître le nom du Père, l’Esprit, tel qu’il est véritablement dans ce qui le qualifie.

A suivre…

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[1] Dans Jean 6 :27, en parlant de la nourriture qui subsiste éternellement, Jésus dit : « …que le Fils de l’homme vous donnera ; car c’est lui que le Père, que Dieu lui-même a marqué de son sceau ». Jésus explicite que le Père c’est Dieu lui-même. Voir aussi Jean 20 :17, où Jésus dit à Marie de Magdala qui l’a vu après sa résurrection : « Va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu »

[2] Cf. Matthieu 22 :37-40 BDS « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le commandement le plus grand et le plus important. Et il y en a un second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Tout ce qu’enseignent la loi et les prophètes est contenu dans ces deux commandements. » Cf. Romains 13 :10 BDS « Celui qui aime ne cause aucun mal à son prochain. Aimer son prochain, c’est donc accomplir toute la loi. »

[3] Parce qu’il y a confusion entre l’Esprit-Saint et un esprit démoniaque.

[4] Accuser signifie déférer quelqu’un en justice pour une faute commise.

[5] Juger signifie prononcer une sentence à propos de quelqu’un. Mais le terme signifie aussi évaluer la valeur de quelqu’un. Dans le terme original krino il y a le sens de séparer.

[6] Condamner signifie déclarer qu’un acte est répréhensible et que l’auteur est passible d’une peine, et la lui infliger.

[7] Ces esprits mauvais ne sont pas forcément externes aux hommes mais peuvent être simplement d’autres hommes.

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