Connaître la vérité: clé de la sanctification et de la liberté

IMG_0427Dans l’Évangile selon Jean au chapitre 17, où Jésus s’adresse au Père et prie pour ses disciples, il exprime ceci:

« Sanctifie-les par ta vérité: ta parole est la vérité. » (Jean 17:17 LSG)

La notion de vérité a suscité un grand nombre de débats qui visent souvent à définir ce qu’est la vérité ou, parfois, à en supprimer toutes notions absolues, chacun prétendant que ce qu’il croit est la vérité. Sans entrer dans ces controverses, ce qui est important à relever ici dans ce que Jésus exprime dans sa prière, c’est que: la vérité produit la sanctification et que la parole du Père de Jésus-Christ est la vérité. Le Père de Jésus-Christ ne dit pas de mensonge, mais ce qu’il dit peut être mal compris et donc sujet à une transmission de quelque chose d’erroné qui n’est ni la vérité, ni la parole de Dieu. Chaque individu croit pour lui-même que ce qu’il croit être vrai est la vérité. De plus, si ce qu’un individu croit est en grande partie issue de ce qu’il a entendu des autres, et non de sa propre recherche de la vérité, alors s’il trouve d’autres personnes qui croient comme lui, cela aura généralement tendance à renforcer son sentiment que ce qu’il croit est la vérité. Mais ce n’est pas parce qu’un homme a parlé au nom de Dieu que ce que cet homme dit est forcément la vérité, la parole de Dieu, même si un grand nombre d’individus le croit. C’est Jésus-Christ qui est la vérité, dont la parole est conforme à Dieu, parce qu’il est dans une parfaite unité avec le Père (cf. Jean 10:30). Alors comment savoir si une prétention à connaître la vérité n’est pas qu’une prétention mensongère et illusoire de celui qui croit connaître la vérité? Cette question est fondamentale car, rappelons-le, chaque individu croit pour lui-même que ce qu’il croit est la vérité. Et il y a une diversité de croyances qui s’opposent clairement entre elles, et ne peuvent donc pas être toutes simultanément conformes à la vérité.

A la vérité s’oppose le mensonge. Dans Jean 8:44, il nous est rapporté que Jésus a dit que le père du mensonge est le diable, qu’il ne se tient pas dans la vérité parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Jésus dit que lorsque le diable ment, il parle de son propre fond. Le terme original diabolos signifie calomniateur et celui qui accuse faussement. Calomnier signifie dénaturer sciemment quelque chose par de fausses interprétations. Le diable, l’adversaire, se pose en ennemi de Dieu et utilise essentiellement la vérité comme base du mensonge. Dès le commencement, il s’appuie sur la vérité pour la déformer par de fausses interprétations. Jésus nous dit que le diable est l’initiateur du mensonge, il en est le père. Le père du mensonge déforme la vérité, l’ampute ou cherche à la faire disparaître. Il ne se tient pas dans la vérité. Mais aussi, par exemple, l’adversaire prend les Écritures, les textes bibliques, pour suggérer intentionnellement des choses contraires à la pensée de Dieu que Jésus-Christ a révélée. L’adversaire suggère des choses qui ne sont pas la vérité au sujet de Dieu et des choses de Dieu. Ce que le père du mensonge suggère n’est jamais la vérité, bien que ce qu’il dise contienne des éléments appartenant à la vérité. Par exemple, ce n’est pas parce qu’on place le seul vrai Dieu, ou Jésus-Christ, dans une phrase que la phrase est conforme à la vérité. Bien que le mensonge s’appuie toujours sur des éléments appartenant à la vérité, cela ne fait pas du mensonge quelque chose de conforme à la vérité. Le mensonge détruit la vie.

La vérité quant à elle, elle sanctifie, elle rend saint et sain (de corps, d’âme et d’esprit). Le terme original pour sanctifier est hagazio qui signifie être vénérable (se dit de quelqu’un dont la vie est exemplaire), séparer des choses profanes, purifier. La sanctification est la transformation qui amène une vie semblable à celle de Jésus-Christ (cf. 1 Jean 4:17), une vie juste et sainte (cf. Ephésiens 4:24), conforme à la pensée de Dieu et à sa volonté pour l’être humain. La vérité produit l’amour semblable à celui qu’a manifesté Jésus-Christ. Jésus-Christ est la référence de ce à quoi ressemble la vie d’un homme sanctifié. La vérité au sujet du Père habitait Jésus, il se tenait dans la vérité. C’est pourquoi sa vie était juste et sainte, conforme à la vérité, Jésus-Christ est la vérité (cf. Jean 14:6). Le dominateur de ce monde, le diable, n’avait aucune prise sur Jésus (cf. Jean 14:30, Jean 10:18), parce que Jésus connaissait la vérité et il se tenait dans la vérité. Jésus ne pouvait pas être trompé par le mensonge comme Adam et Eve l’ont été, et comme l’ont été tous ceux qui sont venus avant Jésus-Christ (cf. Jean 10:8-10). Toutefois, le père du mensonge a essayé de tromper Jésus (voir Matthieu 4:1-11). Jésus-Christ a démontré la vérité concernant le seul vrai Dieu, son Père. Il a démontré ce qui est conforme à Dieu sur terre et ce qui ne l’est pas. Jésus-Christ nous laisse savoir que la vérité est ce qui sanctifie. Par ce que Jésus a exprimé, nous comprenons que si nous ne sommes pas sanctifié, c’est que nous ignorons la vérité et sommes attachés à des mensonges, par ignorance de la vérité. Comme déjà évoqué, sanctifier signifie rendre quelqu’un saint, c’est-à-dire dépourvu de ce qui appartient au mal. C’est amener une personne dans un état où la grâce se manifeste, où l’amour est présent dans toute sa plénitude et ses caractéristiques, telles que Jésus-Christ les a démontrées. IMG_0418Lorsqu’on se plonge dans les textes bibliques, il est donc fondamentale de rechercher la vérité. Il s’agit de rechercher ce qui est conforme à la parole de Dieu, c’est-à-dire conforme à ce que Dieu dit et pense véritablement. Parce qu’une interprétation des textes bibliques qui ne correspond pas à la vérité, et qui est contraire à la pensée du seul vrai Dieu, ne produit pas une vie semblable à celle de son fils, Jésus-Christ. Seule la vérité amène à une vie sanctifiée, juste et sainte, avec le même amour que Jésus-Christ. C’est pour cela qu’il est possible de lire la Bible, de connaître des passages bibliques que l’on cite par cœur, d’avoir fait de « hautes études diplômées », de passer des heures à prier dans toutes les directions et d’expérimenter tout sauf l’abondance de vie que Jésus promet, et de demeurer esclave du péché et ne pas voir se produire la sanctification, et ainsi mener une vie où les caractéristiques qui sont en Jésus-Christ sont absentes, une vie où le fruit de l’Esprit est absent, en résumé : une vie sans amour, une vie étrangère à la vie que Dieu donne véritablement (cf. Ephésiens 4:18).

Ainsi, une des raisons, si ce n’est la raison pour laquelle beaucoup de croyants expérimentent une vie qui ne transpire pas la vie et les caractéristiques de Jésus-Christ, ne vient pas d’un manque de volonté, mais du fait de croire des choses qui, en réalité, ne sont en pas la vérité, des choses qui ne sont pas la parole conforme à la pensée de Dieu. Il en résulte une vie qui ne manifeste pas la puissance du Saint-Esprit, une vie sans les mêmes œuvres que Jésus-Christ, une vie sans force, une vie conforme au monde actuel.

Certains peuvent croire une interprétation de certains textes bibliques en pensant que cette interprétation est la vérité, simplement parce que beaucoup d’autres croient la même chose… Mais la véracité de l’interprétation se démontre par ce que produit cette interprétation, prétendue conforme à la vérité, dans la vie de ceux qui la croient, et notamment le résultat de cette interprétation sur la sanctification. Cela est d’autant plus vrai lorsqu’il s’agit des croyances qui touchent directement à la sainteté. Le seul vrai Dieu ne laisse aucune place à la prétention, car à la vérité s’attache certaines caractéristiques qui sont propres à la connaissance de la vérité et que Jésus-Christ a démontrées. Jésus explique même le moyen de tester la connaissance de la vérité, qu’il a lui-même démontrée par sa propre vie.

Dans l’Évangile selon Jean, au chapitre 8 il nous est rapporté que Jésus a dit aux Juifs qui avaient mis leur confiance en lui : « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 8:31-32 NEG79). Dans ce passage, le terme affranchir est eleutheroo qui signifie rendre libre, amener à la liberté de la domination du péché. C’est pourquoi Jésus dit : « En vérité, en vérité, je vous le dit, quiconque se livre au péché est esclave du péché« . Et il dit par la suite : « Si donc le fils vous affranchit, vous serez réellement libres« . Jésus parle d’être libéré du péché. Le terme original pour péché est harmatia qui signifie ce qui est mal. Il vient du verbe harmatano qui a le sens d’erreur, de faux état d’esprit. En d’autres termes, il s’agit d’avoir de fausses manières de penser, contraires à la vérité qui est en Jésus-Christ. C’est en connaissant la vérité, conséquence de s’attacher à la parole que Jésus-Christ a annoncée, que la liberté dont Jésus est l’exemple (il n’a point péché, cf. 1 Pierre 2:22, 1 Jean 3:5, 2 Corinthiens 5:21), se manifeste en nous et à travers nous. A noter, il s’agit de s’attacher à la parole que Jésus -Christ a fait connaître. C’est la parole de Jésus-Christ qui amène à connaître la vérité qui libère, qui sanctifie. Il s’agit d’une parole que ceux qui l’ont précédé n’ont pas forcément annoncée, typiquement Jésus a dit « tes péchés sont pardonnés » sans qu’il n’y ait eu aucune prérogative de la part de ceux à qui il s’est adressé (cf. Matthieu 9:2, Marc 2:5 , Luc 5:20, Luc 7:48). Jésus a dit « je ne te condamne pas non plus » sans qu’il n’y ait eu aucune prérogative requise à cette non-condamnation (cf. Jean 8:11). Pour exemples, ni le paralytique, ni la femme adultère n’ont fait ou dit quoi que ce soit pour obtenir le pardon de leurs péchés et la non-condamnation que Jésus leur a annoncés et démontrés. Sans l’intervention de Jésus-Christ, la femme adultère aurait très certainement été lapidée conformément à ce qui avait été prescrit par Moïse et enseigné comme « parole de l’Éternel » par les hommes qui sont venus avant Jésus-Christ… Et Jésus a clairement laissé savoir que c’est lui qui est la vérité et, de plus, il a dit explicitement : « Moi et le Père nous sommes un » (Jean 10:30 NEG79). Dans le contexte, il est clair qu’il s’agit là d’une unité d’esprit entre le Père et le Fils, c’est-à-dire d’une même manière de penser qui produit des actions chez le Fils qui sont conformes au Père. C’est aussi pourquoi Jésus a dit : « Celui qui m’a vu a vu le Père » (Jean 14:9 NEG79).

Lorsque les accusateurs qui voulaient condamner la femme adultère ont demandé à Jésus : « Moïse, dans la loi (nomos: toute chose établie, toute choses acceptée par l’usage, une coutume, une loi, un commandement), nous a ordonné de lapider de telles femmes: toi donc, que dis-tu? » (cf. Jean 8:5), le fait est que, sans en avoir conscience, c’est à celui qui est dans une parfaite unité avec le seul vrai Dieu qu’ils adressaient cette question. Et Jésus a donné une réponse conforme à son Père, le seul vrai Dieu, et il a clairement démontré que son jugement sur ce cas ne ressemble pas à la parole qui animait la croyance des accusateurs, et ne ressemblait pas non plus à la parole de ceux dont ils ont suivi aveuglément les enseignements. Jésus-Christ est la vérité. Lorsque Jésus s’est adressé à des Juifs, qui le poursuivaient parce qu’il avait guéri un infirme le jour du sabbat, il a éclairci certaines choses : « Ne pensez pas que c’est moi qui vous accuserai devant le Père; celui qui vous accuse, c’est Moïse, celui en qui vous avez mis votre espérance » (Jean 5:21 SG21). L’accusation qui était issue des paroles de Moïse demeurait présente à l’époque de Jésus à cause d’une lecture des Écritures, et en particulier des paroles de Moïse, sans connaître la vérité au sujet du Père, tel que Jésus-Christ l’a révélé. C’est pourquoi, Jésus s’est adressé au seul vrai Dieu en disant : « Père juste, le monde ne t’a point connu; mais moi je t’ai connu, et ceux-ci (les disciples de Jésus) ont connu que tu m’as envoyé » (Jean 17:25 NEG79).

En réalité, c’est toute la puissance de l’Évangile qui se manifeste grâce à la vérité et par la connaissance de la vérité : Jésus-Christ est la vérité. Une ignorance de la vérité par une interprétation erronée de ce qu’il nous est transmis que Jésus a dit, et par une interprétation erronée des textes bibliques en général, comme de déclarer conforme à la vérité quelque chose qui ne l’ai pas, ne produit rien de la vie et des caractéristiques qui sont en Jésus-Christ. Aussi, lorsqu’on ne vit pas encore les caractéristiques de la vie en Jésus-Christ, telles que décrites dans les textes bibliques par ceux qui ont expérimenté la vérité qui les produit, alors en toute humilité et avec l’aide du Saint-Esprit (Dieu est Esprit), il est fondamental de se poser la question suivante :

Est-ce que ce que je connais et crois être la vérité est conforme à la vérité?

Sanctification 10Parce que la sanctification ne vient pas des efforts humains et de l’éventuelle « bonne intention », mais de la connaissance de la vérité. Dieu ne ment pas (cf. Nombres 23:19). Et une parole qui n’appartient pas à la vérité, n’est pas une parole de Dieu. C’est Jésus-Christ qui l’a fait savoir et sa vie en a été témoin. Jésus-Christ est né et venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité (cf. Jean 18:37). La parole de Dieu est la vérité. Ce qui n’appartient pas à la vérité ne peut pas appartenir à la parole de Dieu. Ce qui est contraire à la vérité qui est en Jésus-Christ ne peut pas être la parole de Dieu. Même si certains croyants s’obstinent, de nos jours, à appeler « parole de Dieu » des paroles qui s’opposent à la vérité qui est en Jésus-Christ et à ce qu’il a fait connaître au sujet du seul vrai Dieu, son Père. L’Ancien Testament est rempli de certaines croyances au sujet de Dieu et des choses de Dieu qui ne produisent pas une vie semblable à Jésus-Christ. Il s’agit de certaines croyances (pas toutes!) qui ne sont pas conformes à la vérité. Dès les temps anciens, certains hommes de foi ont bien manifesté et démontré la puissance de la foi, et même prophétisé au sujet du Messie, mais aucun n’a démontré être libéré du péché au point d’aimer leurs ennemis comme Jésus-Christ et ses disciples après lui l’ont fait, conformément à la vérité. Il y avait certaines croyances et compréhensions au sujet de Dieu parmi les hommes, qui nous sont rapportées dans les écrits de l’Ancien Testament qui ne permettent simplement pas de vivre les caractéristiques que seule la vérité produit. Et les écrits du Nouveau Testament en véhicule encore certaines séquelles mélangées à la vérité. Jésus a d’ailleurs clairement dit : « Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands; mais les brebis ne les ont point écoutés » (Jean 10:8 NEG79). Les brebis sont les disciples qui s’attachent à la parole que Jésus-Christ a annoncée et qui permet de parvenir à la connaissance de la vérité. Sans Jésus-Christ, nul ne vient à la connaissance du Père tel qu’il est véritablement. Le terme original traduit ci-dessus par « voleurs » est kleptes qui signifie celui qui détourne, c’est un nom transmis aux faux enseignants, qui n’ont pas soin d’instruire, mais abusent de la confiance pour leur propre gain. Et Jésus dit que tous ceux qui l’ont précédé entrent dans cette catégorie… Oups… ! Sans le témoignage que Jésus-Christ a rendu à la vérité, il y a donc un manque de discernement dans la manière de penser et dans la compréhension au sujet de Dieu et des choses de Dieu, il y a un mélange et une confusion entre ce qui est de Dieu et ce qui ne l’est pas. Le père du mensonge est meurtrier dès le commencement (cf. Jean 8:44). C’est uniquement par la vérité qui est en Jésus-Christ que la confusion entre les œuvres du diable et celles de Dieu peut être démasquée et potentiellement évitée. Celui qui ne s’attache pas à la parole que Jésus-Christ a annoncée ne peut pas parvenir à la connaissance de la vérité.

Croire à certaines choses qui ne sont pas la vérité concernant Dieu et les choses de Dieu, donc croire à certains mensonges, ne produit pas une vie juste et sainte. Le problème de fond lié au comportement et à l’étouffement de la vie de Jésus-Christ chez le croyant, n’est pas en lien avec la quantité insuffisante d’efforts et de discipline ou la simple mauvaise volonté, mais bien une méconnaissance de la vérité. La sanctification est l’établissement, ou le rétablissement, de la vérité dans la vie d’une personne. Il faut discerner les mensonges qui sont crus concernant Dieu. Certains mensonges concernent les choses de Dieu et/ou ce que Dieu dit à propos des hommes. Il est vital de remplacer ces mensonges par la vérité qui se trouve en Jésus-Christ et qui se trouve à l’aide de Jésus-Christ et du même Saint-Esprit qui était en lui. En réalité, cela ne peut se faire uniquement en cherchant à connaître la vérité et en découvrant la vérité dans laquelle le Saint-Esprit conduit (voir aussi 1 Jean 2:27).

Un mensonge ne peut être décelé que par la connaissance de la vérité. C’est connaître la vérité qui révèle les mensonges qui étaient crus précédemment. Car nous sommes tous venus au monde dans l’ignorance de la vérité au sujet de Dieu et des choses de Dieu. Les êtres humains se transmettent l’ignorance de la vérité de génération en génération, depuis que le mensonge est entré dans le monde, trompant Adam et Eve. C’est la vérité qui produit l’amour, la libération du péché (faux état de l’esprit) pour une vie juste et sainte. La vérité nous a été rendue connue par Jésus-Christ. Lorsque Jésus enseigne sur l’amour et qu’il dit : « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait » (Matthieu 5:48 NEG79), il croit que cela est possible à ses auditeurs, s’ils connaissent le Père tel que Jésus l’a fait connaître. Lorsque Jésus dit à la femme adultère : « Va, mais désormais, ne pèche plus« , il croit que cela est possible pour cette femme. Mais la condition pour que cela soit rendue possible pour elle, c’est de vivre dans la grâce de Dieu que Jésus-Christ a démontrée à tous dans cet épisode, autant envers les accusateurs de cette femme qu’en vers cette femme, et il est nécessaire pour elle de vivre dans la parole que Jésus lui a dite et dont il a fait la démonstration concrète envers ses accusateurs et envers elle : « je ne te condamne pas« . Le problème de cette femme n’était pas dans l’ignorance que rien de bon ne sort de l’adultère, mais dans le fait qu’elle ne connaissait pas l’amour véritable du Père dont seul le Fils de Dieu lui a témoigné. Dieu est amour.

L’encouragement ici, c’est que des transformations importantes et vitales peuvent avoir lieu sans attendre des décennies. Il s’agit du temps nécessaire pour découvrir, établir, ou rétablir, la vérité dans ce qu’on croit concernant le seul vrai Dieu, notre Père céleste, et concernant celui qu’il a envoyé, Jésus-Christ. Tout en sachant que « celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ » (Philippiens 1:6 NEG79).

La connaissance de la vérité, la parole de Dieu, revient à avoir une connaissance correcte et précise de Dieu et de Jésus-Christ. C’est une clé pour que la grâce (faveur de Dieu, imméritée et « imméritable ») et la paix soient multipliées selon 2 Pierre 1:2 dans la vie du croyant.

Voir aussi:

2 thoughts on “Connaître la vérité: clé de la sanctification et de la liberté

  1. Vraiment je ne sais comment te remercier pour tes enseignements sur la vérité et la grâce qui me libèrent Alléluia ! Ecris moi sur mon mail qu’on puisse entrer en contact, tu es béni et une bénédiction 🙂

    • Merci Florent pour ce retour encourageant.
      C’est bien là mon cœur et la raison du partage de ces enseignements sur ce site: que chacun puisse être amené à goûter et constater combien l’Eternel est bon, et parvenir à l’état d’adulte dans l’union avec le Christ, là où se manifeste toute la plénitude de Dieu qui est en Christ.
      Je partage sur ce site ce que j’ai découvert en cherchant, et continuant à chercher dans la Bible, à connaître Dieu tel qu’il est véritablement, en le questionnant sans cesse, et Sa réponse a produit et maintient en moi une liberté telle qu’on ne me l’a jamais enseignée, ni jamais suggérée comme possible. Aussi, je ne peux pas retenir la vérité de la Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu, cet Evangile qui est la puissance de Dieu pour celui qui croit. Certes, je ne suis pas encore parvenu au but, je n’ai pas atteint la perfection, mais je continue à courir pour tâcher de saisir le prix. Car Jésus-Christ s’est saisi de moi.
      Que la grâce et la paix te soient multipliées,
      Yannick

      PS: Esaïe 61 & 53

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